Sortie du nucléaire: le PS s’en tiendra à l’accord de gouvernement, De Wever le qualifie de «désastreux»
M. De Wever a qualifié les plans énergétiques du gouvernement fédéral de « désastreux ».

Le parti socialiste fait savoir samedi qu’il s’en tiendra à l’accord de gouvernement quant à la sortie du nucléaire. « C’est un accord très sérieux qui prévoit le maintien éventuel de deux centrales », indique le PS dans une courte réaction. Samedi matin, sur les ondes de Radio 1, le président de la N-VA, Bart De Wever, a proposé une majorité alternative pour revenir sur la loi de sortie du nucléaire prévue en 2025.
« Le PS est favorable à sortie du nucléaire et au développement des énergies renouvelables. Il soutient la création d’emploi qui, en corollaire, sera générée ».
M. De Wever a qualifié les plans énergétiques du gouvernement fédéral de « désastreux ». Selon lui, les partis de la « bulle des cinq » avec laquelle il a négocié une nouvelle coalition fédérale – N-VA, PS, sp.a, CD&V et cdH – sont tous contre la sortie du nucléaire, et il y a donc une majorité à trouver au Parlement. « On peut obtenir nos votes. Nous sommes le plus grand parti, il y a des tonnes de sièges à avoir, et je les offre généreusement », a-t-il déclaré.
En 2018, le gouvernement fédéral de l’époque s’était engagé à fermer les dernières centrales nucléaires belges d’ici 2025. Bien que des discussions aient eu lieu ces dernières années sur la faisabilité de cette sortie du nucléaire et sur le coût des alternatives, telles que les centrales au gaz, le nouveau gouvernement s’en tient à la sortie du nucléaire. L’accord de coalition stipule qu’une évaluation sera effectuée en novembre de l’année prochaine.
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Pourquoi est-ce devenu un sujet émotionnel ? Il est technique et argumentable. (1) les besoins d'électricité (surtout si on veut généraliser la voiture électrique) ; (2) la productivité des alternatives ; (3) le coût relatif des alternatives ; (4) la pollution générée par les alternatives ; (5) la durabilité des alternatives (gaz, charbon, pétrole...) ; (6) la quantification du danger supposé du nucléaire, sa probabilité compte tenu du progrès technique des nouvelles centrales ; (7) la sécurité d'approvisionnement ; (8) l'effet comparé sur le dérèglement climatique. Pour ma part, c'est par sensibilité écologique que je suis pour l'investissement dans des centrales nucléaires modernes et non dans des "usines à gaz".
Vous écrivez "le danger "supposé" du nucléaire". Vous vous dites objectif là? Et vous "oubliez" les déchets ... outre les aspects de pollution, on a par ailleurs déjà plusieurs fois augmenté l'évaluation des coûts de démantèlement des centrales et de traitement des déchets... et de nombreuses incertitudes subsistent sur ce sujet (voir notamment https://plus.lesoir.be/art/d-20191212-3XRGQ4?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2Bdesc%26start%3D10%26word%3Dcout%2Bd%25C3%25A9chets%2Bnucl%25C3%25A9aire. Faire croire qu'il y a d'un côté les scientifiques objectifs et de l'autre les écolos émotionnels est juste une caricature d'un débat qui est un vrai débat de société.
En bref, M. De Wever cherche à faire diversion sur sa gestion calamiteuse du Covid.
Il faut le faire une par une, dès qu'on atteint l'énergie suffisant en alternatif pour égaler la puissance d'une centrale, on ferme une centrale, et on investit comme ça pour fermer toutes les centrales.
Il faut le faire une par une, mais en alternatif, pas en continu...