Bruxelles veut acheter des terres agricoles:le cabinet d’Alain Maron s’explique
La sortie du ministre Alain Maron sur le rachat potentiel par la Région bruxelloise de terres agricoles dans les Brabants flamand et wallon a engendré une volée de réactions. Mais le dossier est beaucoup plus vaste.


L’achat de terres agricoles, et la spéculation foncière qui peut en découdre, est un sujet chaud qui irrite rapidement un certain nombre d’acteurs concernés directement ou indirectement. Pour preuve, la sortie du ministre Alain Maron (Ecolo), ce lundi, expliquant la possibilité d’achat de terres dans les deux provinces des Brabants wallon et flamand, par la Région bruxelloise. Vu de façon réductrice et manquant encore de visibilité et de communication entre toutes les parties concernées, ce projet a d’emblée été critiqué de toutes parts, tant du côté politique – les deux ministres libéraux de l’Agriculture, Willy Borsus pour la Région wallonne et David Clarinval pour le fédéral – que des syndicats agricoles (FWA et Fugea).

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La multitude de petits producteurs, des gens courageux, dont le nombre augmente heureusement toujours, devraient pouvoir répondre à la demande. Eux devraient être aidés pour acquérir des terres et pérenniser leur activité. Il faudrait augmenter les surfaces de terres en transition vers un idéal biologique et diriger des budgets vers cet objectif.
Ce texte est d'une "clarté limpide" qui n'aurait pas déplu à Achille Talon: un texte écologique ou comment dire une chose claire de manière complètement floue.
Les écolos bruxellois sont les nouveaux colonisateurs.
Si Maron restait chez lui, rasait des quartiers minables, reconstruirait de beaux quartiers en gagnant de la place pour faire de l'agricole, j'applaudirais l'idée. Mais là, non. La Wallonie n'est pas à la disposition de Bruxelles.
Ils n'ont rien. Ils n'ont pas les terres, pas l'argent, ne savent même pas quels sera le mode gestion. Ils en ont juste marre de Colruyt et Delhaize et veulent faire à leur manière. N'ont aucune expertise. C'est comme avec le nucléaire il y a quinze ans. Ils ont décidé d'arrêter et n'avaient aucune idée de comment le remplacer. Bruxelles aura son nouveau gordel pendant quinze jours, balade en vélo jusqu'à la ferme pour aller chercher les légumes de saison, bio, coupés la veille. Un vrai délire écolo anticapitaliste.