Affaire Mawda: le procès est suspendu, jusqu’au 10 décembre
L’audience est suspendue et reprendra avec les plaidoiries des deux détenus, poursuivis pour entrave à la circulation, avec la circonstance aggravante de meurtre, et de rébellion armée.

Après la plaidoirie de Me Laurent Kennes (avocat du policier poursuivi pour l’homicide involontaire de la petite Mawda, tuée d’une balle dans la tête lors de la course-poursuite qui s’est déroulée sur l’autoroute E42, la nuit du 16 au 17 mai 2018), et la plaidoirie de l’avocat de l’Etat belge, le tribunal correctionnel de Mons a suspendu l’audience. Celle-ci reprendra le 10 décembre avec les plaidoiries des avocats des deux détenus, poursuivis pour entrave méchante à la circulation, avec la circonstance aggravante de meurtre, et de rébellion armée.
Après Me Kennes, Me Ferron a pris la parole au nom de l’Etat belge, employeur du policier.
Selon les parties civiles, l’Etat est engagé sur base de la convention européenne des droits de l’homme dans ce drame. Cependant, l’Etat intervient dans ce procès, non pas comme partie prévenue, mais parce qu’il est civilement responsable du policier, peu importe la qualification pénale qui sera retenue contre le policier. «L’Etat interviendra de toute façon pour dédommager les parties civiles si le policier est condamné», a déclaré l’avocat.
Le procès a été postposé au jeudi 10 décembre.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
"L’Etat (c'est à dire les contribuables belges) interviendra de toute façon pour dédommager (financièrement) les parties civiles si le policier est condamné".
D'où tirez-vous cela, M. Bilquin?
De toutes façons, il n'y a que cela qui les intéressent....avoir de l'argent!