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L’impact du coronavirus sur la natalité en Belgique

Neuf mois après le confinement du printemps, on ne devrait finalement pas connaître une explosion des naissances en décembre et janvier. La crise produirait même plutôt l’effet inverse : une baisse de la natalité.

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Temps de lecture: 4 min

Dans le contexte morose du printemps dernier, c’était l’une des projections émises qui devait redonner le sourire : un baby-boom aurait certainement lieu, neuf mois après le début du confinement. L’absence de distractions extérieures et davantage de temps passé en intimité constituant un cocktail idéal pour la fécondité.

L’hypothèse semble d’ailleurs confortée par les témoignages de certains gynécologues et hôpitaux. La maternité de l’hôpital Sainte-Elisabeth à Namur confirme ainsi une hausse de son activité programmée dans les prochains mois, sans toutefois émettre de lien direct avec la crise ou le confinement.

Au Grand Hôpital de Charleroi, même constat : « On enregistre une augmentation du nombre de débuts de grossesse d’environ cinq à dix pour cent chez tous les gynécologues de l’hôpital », indique Jean-Guy Sartenaer, chef du pôle mère-enfant de l’hôpital.

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5 Commentaires

  • Posté par Smyers Jean-pierre, jeudi 26 novembre 2020, 17:24

    Pardon de tirer ceci du "Canard Enchaîné", mais ça m'a fait rire. Dialogue. "Pour le vaccin, ce sera la queue?" "Non, l'épaule".

  • Posté par Esquenet Alexandre, jeudi 26 novembre 2020, 19:09

    MDR

  • Posté par Lespagnard Frans, jeudi 26 novembre 2020, 15:06

    Une lecture attentive de la presse étrangère aurait dû alerter nos journalistes....voir la presse française et italienne....Dans les premiers pays touchés par l’épidémie, les conséquences négatives se faisaient déjà sentir il y a plusieurs semaines. Pour l’Italie, les premiers indices font état d’un3 baisse de 15 % de la natalité ! Et ce ne serait pas le seul pays concerné. Si cela devait se confirmer, s’ajoutant à une surmortalité déjà étable en Belgique, la situation démographique de notre pays afficherait un solde d’accroissement naturel, négatif, peut-étre de l’ordre de 10.000 unités. Du jamais vu depuis les années de guerre.

  • Posté par Delvaux Alain, mercredi 25 novembre 2020, 22:41

    "Dans le contexte morose du printemps dernier, c’était l’une des projections émises qui devait redonner le sourire : un baby-boom aurait certainement lieu, neuf mois après le début du confinement. L’absence de distractions extérieures et davantage de temps passé en intimité constituant un cocktail idéal pour la fécondité." On dirait une prophétie du 19ième siècle. Cette journaliste n'est-elle pas au courant des moyens de contraception ? Se réjouir d'une augmentation de la natalité dans un siècle où on courre vers la surpopulation...

  • Posté par Marlier Jacques, mercredi 25 novembre 2020, 18:21

    Cette distorsion entre les chiffres attendus et ceux constatés prouve, si besoin en est encore, que la médecine (comme toute autre science) doit se baser sur un contrôle objectif et non sur des impressions... surtout quand les chiffres attendus paraissent "évidents". Attention à cette faute de traduction fréquente: l'expression anglaise "evidence-based medicine" ne veut PAS dire "médecine fondée sur des évidences" mais "médecine fondée sur des faits/des preuves. Dr Marlier.

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