En Iran, l’exécution du médecin irano-suédois Ahmadreza Djalali serait reportée
L’avocate du condamné à mort qui devait être exécuté a appris que l’exécution de la sentence a été reportée. Les pressions internationales continuent en sa faveur.


Une bonne nouvelle – au moins provisoire – pour Ahmadreza Djalali ? Un tweet du journaliste iranien Reza Khaasteh, ce mercredi matin, indique que, selon les dires de son avocate, le médecin irano-suédois dont on avait officieusement annoncé l’exécution imminente, n’a pas été transféré vers une prison, celle de Karaj, où les exécutions ont lieu, contrairement à ce qu’affirmaient des informations antérieures provenant de la capitale iranienne. Son exécution aurait été « reportée », selon l’avocate.
Selon les informations relayées par Amnesty International, mardi dernier, le médecin irano-suédois avait été « placé à l’isolement à la prison d’Evin, à Téhéran. Il a ensuite reçu un message l’informant qu’il serait bientôt exécuté, suite à quoi il a appelé son épouse par téléphone pour lui faire ses adieux ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
La vie et la liberté de cet homme sont cruciales. Si l'Iran procède à son assassinat, le pays se coupera de l'Europe qui, pour ce pays fortement marginalisé, reste jusqu'ici dans ce monde un de ses seuls interlocuteurs de poids. Qu'il le veuille ou non, sans l'Europe, l'Iran se retrouvera à la totale merci du Mossad qui, comme le prouve la politique extérieure actuelle d'Israël et son ouverture vers les Etats du Golf, Arabie Saoudite comprise, identifie la république islamique de Perse comme son principal ennemi.