Taxe kilométrique: «La Wallonie et la Flandre doivent engager le dialogue avec Bruxelles»
L’idée de Bruxelles est bonne, mais la méthode mauvaise. Il faut que les trois Régions du pays étendent la tarification kilométrique à tout le pays, dit Denis Gorteman, le patron du premier groupe automobile.
C’est un « appel à la raison » que veut lancer Denis Gorteman le CEO de D’Ieteren Auto, dans le brouhaha causé par la proposition bruxelloise de tarification kilométrique. Une prise de position qui se situe dans la ligne de celle exprimée dès jeudi soir par les trois organisations patronales belges (Beci, l’Union wallonne des entreprises et le Voka) : il faut introduire un prélèvement kilométrique intelligent au niveau belge. Le faire pour la seule Région bruxelloise n’a pas de sens.
« J’invite la Wallonie et la Flandre à engager le dialogue avec Bruxelles », insiste Gorteman. L’objectif de cette dernière «est louable, mais la manière est maladroite et déplorable. Cela a clairement envenimé le débat. Agir de manière unilatérale prend en otage les plus de 200.000 personnes qui se rendent chaque jour à Bruxelles pour travailler et n’ont pas d’autre choix que de s’y rendre en voiture. C’est aussi prendre un sérieux risque pour Bruxelles. »
© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Paradise ., vendredi 4 décembre 2020, 23:42
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Posté par Poullet Albert, samedi 5 décembre 2020, 9:17
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Posté par Spilman Marie-Anne , vendredi 4 décembre 2020, 18:43
Plus de commentairesPourquoi ne pas taxer aussi l'eau qui sort de Wallonie et va vers Bruxelles. Cela compenserait la taxe que les Bruxellois font payer aux Wallons. le mètre cube passerait de 5 Euro à 3 Euro pour les Wallons et pour les non Wallons à 15 Euro. (raison écologique d'économiser le gaspillage de l'eau : consommez local) La Flandre pourrait elle faire taxer l'eau polluée que rejette Bruxelles. A défaut de rétorsion de la Wallonie contre Bruxelles, l'on saura pour qui ne pas voter aux prochaines élections (car nos élus ne cherchent pas à défendre les gens qui sont obligés de travailler à Bruxelles). Une autre idée, pourquoi ne pas délocaliser les gros employeurs hors de Bruxelles. Est-il logique par exemple que le journal le Soir qui a la majorité de ses abonnés hors de Bruxelles soit située à Bruxelles ? C'est pénaliser tous ses travailleurs à aller à Bruxelles. Maintenant que prévoit la région Bruxelloise pour les magasins de Bruxelles qui vont perdre par mal de chiffre d'affaire ? (quel intérêt à se rendre à Bruxelles et payer des frais supplémentaires pour nos achats ?)
La station d’épuration de Bruxelles Sud dépollue les eaux usées urbaines afin de rejeter une eau de qualité dans la Senne. Elle améliore l’état de la rivière en - réduisant significativement la pollution organique qui risque d’asphyxier la rivière en consommant son oxygène, - captant les sédiments qui pourraient remplir le lit de la Senne: sable (environ 700 tonnes/an), gros déchets, résidus biologiques, huiles et graisses, etc. Missions de Vivaqua En tant qu’exploitant, Vivaqua - veille à ce que la station traite 24h/24 les eaux usées prove- nant du sous-bassin sud de Bruxelles, - garantit le respect des normes environnementales édictées par la Région de Bruxelles-Capitale en matière d’émission d’eau et d’air, - effectue le monitoring du processus d’épuration des eaux usées. Le Laboratoire de Vivaqua réalise des prélèvements. Il analyse les paramètres spécifiques aux eaux usées à diffé- rentes étapes essentielles du traitement d’épuration de l’eau, - adapte le traitement biologique aux variations de composi- tion des eaux usées, - assure la maintenance des équipements, - effectue des contrôles réguliers.
Une nouvelle illustration du fait que les politiques agissent et réagissent sans réfléchir! Constant Depièreux