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La culture subsidiée, l’arbre qui cache une forêt de précarité

Il y a la pointe de l’iceberg : les institutions culturelles subventionnées. Et puis, il y a la partie invisible, immergée, noyée dans des eaux gelées, plus hostiles encore depuis la crise : les jeunes artistes privés de filet de sécurité. Témoignages d’une réalité que certains refusent de voir.

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Temps de lecture: 8 min

Il y a quelques semaines, nous avons entendu une certaine branche du paysage politique belge francophone prétendre que la culture pouvait bien attendre avant de rouvrir ses portes puisqu’elle est largement subventionnée. Les témoignages qui suivent sont des exemples parmi tant d’autres que ce postulat très réducteur ne reflète absolument pas la réalité du terrain.

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6 Commentaires

  • Posté par Assoignon Pascale, dimanche 6 décembre 2020, 21:08

    Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. (Albert Camus)

  • Posté par Marlier Jacques, samedi 5 décembre 2020, 18:25

    Le régime de sécurité sociale des indépendants a évolué favorablement au cours des dernières années mais, par définition même, il ne sera jamais aussi "généreux" que celui des salariés... sinon, où est "l'indépendance"? Toutefois, il me paraît parfaitement incontestable que le contexte cataclysmique dans lequel vivent actuellement de très nombreux artistes indépendants doit faire imaginer aux autorités une solution de secours et d'aide de toute urgence.

  • Posté par Staquet Jean-marie, samedi 5 décembre 2020, 20:43

    S'il n'est pas aussi généreux, alors les indépendants doivent pouvoir payer moins en conséquence... Dans les faits, les prélèvements globaux de fiscalité et parafiscalité sont identiques pour un indépendant. Or, par son IPP il cofinance l'assurance maladie, la retraite et les congés payés des fonctionnaires statutaires sans bénéficier lui-même de ces avantages.

  • Posté par Smyers Jean-pierre, samedi 5 décembre 2020, 15:39

    Une belle carte blanche du directeur de l'Opéra Royal de Wallonie Monsieur Stefano Mazzonis di Pralafera, à lire ci-dessous. Pour côtoyer moult artistes, je puis vous assurer qu'ils ne le cèdent en rien à la misère des indépendants, et qu'ils sont loins de "bénéficier" tous de subventions. Ils n'ont droit qu'à très peu d'attentions et de considération. Vous voyez beaucoup de mesures, hors les musées, qui leur accordent un tant soit peu d'égards? https://plus.lesoir.be/341786/article/2020-12-04/carte-blanche-monsieur-le-premier-ministre-la-culture-est-la-proteine-de-la

  • Posté par Staquet Jean-marie, samedi 5 décembre 2020, 11:05

    Le problème de la culture subsidiée, c'est que c'est un monde de clientélisme où les seigneurs laissent tomber les serfs comme les pire "néolibéraux" qu'ils prétendent combattre en permanence.

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