Roumanie: élections législatives étriquées et flou artistique
La nette victoire annoncée des partis pro-européens aux élections législatives n’a pas eu lieu, ce dimanche, en Roumanie. Si un gouvernement de coalition voit le jour entre formations de centre droit, ce ne sera désormais qu’au prix de larges concessions et de périlleuses acrobaties.

Quelques dirigeants du Parti national libéral (PNL) s’étaient pris à espérer, le mois dernier, un score si élevé aux législatives qu’il aurait permis à la formation du président Klaus Iohannis de gouverner sans former de coalition avec l’alliance USR-Plus. Une manière rêvée de mettre un coup de frein à la dynamique du jeune mouvement de centre droit, dont l’éclosion rapide a surpris ces deux dernières années.
Tous ces calculs d’apothicaires ont été balayés d’un coup d’un seul ce dimanche, dès l’annonce des premières estimations. Encore placés au-dessus de la barre des 50 % par un sondage paru en milieu de semaine dernière, les deux partis de centre droit ne cumulent finalement pas 40 % des voix, selon les premiers résultats officiels : le PNL plafonne à 24,2 %, tandis que l’USR-Plus passe tout juste la barre des 15 %.

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