Supprimer les assises? «Gare au risque d’une condamnation devant la cour des droits de l’Homme», avertit Benoît Frydman
Pour Benoît Frydman, professeur de droit de l’ULB, la sortie du procureur fédéral Van Leeuw pour supprimer la cour d’assises est une pression sur le politique et le judiciaire. Ne pas fixer le procès des attentats de Bruxelles devant les assises équivaudrait, selon lui, à prendre un risque important.

Benoît Frydman, chercheur au Centre Perelman de philosophie du droit et professeur de Droit à l’ULB, a peu apprécié la sortie, par le biais d’une « carte blanche » publiée dans Le Soir de ce lundi, du procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, soutenu par l’ensemble des procureurs généraux du pays, pour qui il faut supprimer la cour d’assises. « Les lois sont parfois issues d’événements marquants qui sont l’occasion ou le révélateur de besoins de changements », écrit-il notamment dans celle-ci, en faisant référence au procès des attentats du 22 mars.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il existe aussi des juges non professionnels dans les Tribunaux du travail.
Merci Monsieur Frydman pour votre point de vue éclairant