Etat de droit en Pologne: «Ce délai de deux ans, c’est une catastrophe pour nous»
Figure de proue du mouvement de contestation en Pologne, Marta Lempart était à Bruxelles jeudi et vendredi pour faire entendre sa voix et celles des milliers de Polonais qui réclament la démission du gouvernement Marowiecki depuis fin octobre.


Il ne faut surtout pas leur donner un délai de deux ans », nous confiait jeudi soir Marta Lempart, une des organisatrices de « La grève nationale des femmes » et du « Lundi noir » en 2016. Au même moment, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne validaient le lien établi dans la prochaine programmation budgétaire (2021-2027) entre octroi des fonds européens et respect des principes de l’Etat de droit.
Une disposition qui vise surtout des Etats membres à la dérive démocratique tels la Pologne et la Hongrie. Ceux-ci ont désormais tout le loisir de tester leur intuition puisque le Conseil européen s’est en substance engagé à ne pas appliquer cette conditionnalité avant un éventuel recours devant la Cour de justice de l’UE (CJUE). C’est-à-dire environ deux ans. « L’Europe ne peut nous abandonner », résume Marta Lempart.

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