La juge kurde en charge des djihadistes belges parle: «Nous avons payé le prix le plus cher de la terreur»
Au nord-est de la Syrie, nous avons rencontré la juge kurde chargée du sort des djihadistes étrangers, notamment belges, détenus sur place. Le Rojava, une région autonome mais sans reconnaissance légale, demande la collaboration des Etats européens pour les juger sur place.


C’est une magistrate dans une situation doublement inconfortable (le mot est faible), que Le Soir a pu rencontrer au nord-est de la Syrie, le 6 décembre dernier. Premièrement, car elle est en charge de juger les djihadistes étrangers actuellement détenus par les forces kurdes, dont une quarantaine de Belges (hommes et femmes confondus). Or, le Rojava, la région autonome du nord-est syrien, n’a pas d’existence officielle au plan international.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Un procès équitable est sans conteste indiqué, et je trouve honteux que le gouvernement belge refuse de juger lui-même et sur notre sol les djihadistes belges.
Il ne faut pas perdre son temps avec des terroristes , la seule solution c'est l'exécution. Tournez la page!
Cette dame a raison, un procès équitable, le respect des droits, c'est ce qui nous sépare de Daesh. Peu importe ce qu'ils ont commis, ne nous abaissons pas à leur niveau !