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Erika Vlieghe lors du grand débat national: «Il n’y aura pas de changement spectaculaire au niveau des mesures dans les prochains mois»

Comment éviter une 3e vague ? C’est la question qui était au cœur d’un grand débat national, organisé par « Le Soir » et « De Standaard ». Erika Vlieghe, présidente du nouveau groupe d’experts qui épaule le gouvernement, en tire les conclusions.

Chef de l'édition numérique Temps de lecture: 3 min

Alors qu’on n’est pas encore totalement sorti de la deuxième vague, et du reconfinement qui allait avec, voilà le spectre d’une troisième déjà bien présent. Comment l’éviter ? Ou en limiter au maximum l’impact ? C’est la question qui était au cœur d’un grand débat national, organisé par Le Soir et De Standaard ce mardi 15 décembre.

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Erika Vlieghe, présidente du nouveau groupe d’experts qui épaule le gouvernement, en a tiré les conclusions. « J’espère ne pas vous faire peur », a-t-elle commencé pour introduire son propos. « Ca semble enfoncer une porte ouverte mais il faut le rappeler : non il n’y a pas de solution simple ».

« J’entends parfois des ‘il suffit de vacciner en masse, il suffit de tester, il suffit de…’ Mais non ! La situation est extrêmement complexe et elle change très rapidement », insiste Erika Vlieghe s’appuyant sur les chiffres actuels « qui ne sont pas bons ». « Il n’y aura pas une solution facile, ce qu’il faut, c’est une stratégie bien réfléchie – et de la patience… C’est ça, la réalité dans une crise comme celle-ci »

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« Tout faire pour éviter une 3e vague »

L’infectiologue de l’UAnvers pointe malgré tout des avancées dans la situation actuelle, notamment sur le testing et le tracing. « Tout n’est pas parfait, bien entendu, mais on vient de zéro. Et désormais, il y a une stratégie, même s’il y a encore des choses à améliorer ». Notamment en évitant la confusion, tant au niveau belge – « Je ne me prononce pas sur le plan politique mais dans une gestion de crise, il ne faut pas perdre de temps » ; qu’au niveau international – « Fermer les frontières au sein de l’Europe, c’est un tabou mais il y a une nécessité de développer une politique européenne cohérente ». Avec un objectif clair : « Eviter une 3e vague ».

« On n’a pas de solution simple à une crise si complexe », a encore insisté Erika Vlieghe avant de transmettre un message plus optimiste sur l’année à venir : « On ne peut rien prédire mais on sait déjà que 2021 sera une année transitoire. Cela va évoluer les prochains mois. Il n’y aura pas de changement spectaculaire au niveau des mesures mais des évolutions peuvent être espérées, grâce au vaccin, grâce à la sortie de l’hiver notamment. Ca ne sera pas une année normale, mais petit à petit, nous pourrons faire davantage de choses… »

 

Comment éviter une 3e vague? Le grand «débat national» organisé par «Le Soir» et «De Standaard»

«Le Soir» et «De Standaard» ont organisé un grand débat national sur les leçons à tirer des deux premières vagues.

Temps de lecture: 2 min

Dans un amphithéâtre, il aurait été impossible de pousser les murs pour accueillir tout le monde. Mais c’est tout l’avantage de la vidéoconférence : en quelques clics, le nombre de places disponibles a pu être multiplié par trois. Les 1.000 places initialement réservées pour le grand « débat national » organisé par Le Soir et De Standaard se sont écoulées en à peine une journée. Au final, près de 2.500 personnes ont suivi ce webinaire autour de la troisième vague, totalement gratuit, en direct vidéo (via Zoom).

Niel Hens et Marius Gilbert ont d’abord tiré les leçons des deux premières vagues. Trois intervenants ont ensuite réagi à cet exposé : le professeur d’économie de l’UGent Gert Peersman, Yahyâ Hachem Samii, directeur de la Ligue bruxelloise pour la santé mentale et Isabelle François, directrice de la clinique MontLegia à Liège.

Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du Soir et Karel Verhoeven rédacteur en chef du Standaard ont ensuite animé pendant plus d’une heure une session de questions des lecteurs avant la conclusion de l’infectiologue Erika Vlieghe (UAnvers), présidente du nouveau groupe d’experts qui épaule le gouvernement.

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20 Commentaires

  • Posté par Patris Frédéric, mardi 15 décembre 2020, 18:55

    A partir du moment où les personnes âgées et avec comorbidité (qui représentent ensemble plus de 90% des hospitalisations et presque tous les décès) seront vaccinés, j'espère que la population va arrêter de suivre des diktats qui n'auront alors plus de justification. Dire maintenant que la vaccination ne permettra pas de changer les choses ne va faire que renforcer le nombre de ceux qui ne veulent pas se faire vacciner qui auront beau jeu de dire que de toutes façons, ça ne changera rien ... qu'elle se taise un peu, pitié !!

  • Posté par Staquet Jean-marie, mardi 15 décembre 2020, 20:29

    Paul, ces choses ont été dites. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas la phrase telle quelle sous le nez ici et maintenant que ça n’existe pas.

  • Posté par Rambeaux Paul, mardi 15 décembre 2020, 19:43

    Erika Vlieghe dit (je cite) : "des évolutions peuvent être espérées, grâce au vaccin, grâce à la sortie de l’hiver notamment". Et vous concluez : "Dire maintenant que la vaccination ne permettra pas de changer les choses". Gros soupir...

  • Posté par Staquet Jean-marie, mardi 15 décembre 2020, 19:14

    Manifestement, les mêmes reviennent inlassablement en tête de gondole malgré le score déplorable de la Belgique dans cette pandémie (la fautes aux jeunes et aux complotistes, c’est entendu). C’est donc qu’aucun changement de discours n’est à attendre. Autant attendre une remise en question de Maggie De Block. C’est la même chose.

  • Posté par De Villers Léopold, mardi 15 décembre 2020, 16:51

    Quelle est cette stratégie? Depuis 10 mois nous l'attendons . Ou sont ces plans car actuellement je n'ai rien vu. Les décisions prisent suite aux avis des experts, j'aurais moi qui ne suis pas expert, pu les prendre. les masques, l'hygiène des mains, les confinements sont des stratégies?????? du moyen-âge et rien d'autre.

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