Chronique «Vous avez de ces mots»: Sonnez hautbois, résonnez {bouquettes}!
Cette chronique vous dit tout, tout, tout sur les bouquettes. Et sur quelques autres délices pâtissiers de la période de Noël…


Alors [à Noël], ce sera le boudin et les bouquettes, puis, presque tout de suite, les galettes pâles et les gaufres du Nouvel An, le petit verre de “Kempenaar” qu’on boit le matin de bonne heure rue Puits-en-Sock, car c’est par là qu’on commence la journée ».
Simenon est reconnaissable entre mille dans cet extrait de son roman Pedigree (1948), largement inspiré de l’enfance de l’auteur. Par la mention de la rue Puits-en-Sock, artère commerçante du quartier d’Outremeuse à Liège où il a vécu son enfance ; mais aussi par l’énumération des pâtisseries traditionnelles pour les fêtes de fin d’année.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir8 Commentaires
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Posté par Dupont Vincienne, dimanche 27 décembre 2020, 18:48
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Posté par Otte Gérard, vendredi 25 décembre 2020, 19:28
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Posté par DENONNE LOUIS, dimanche 20 décembre 2020, 10:01
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Posté par Michel Francard, dimanche 20 décembre 2020, 12:57
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Posté par Rahier Pierre, samedi 19 décembre 2020, 17:11
Plus de commentairesSauf que le sarrasin n'est pas une céréale.
Rien de tout cela: les "vôtes" sont apparu(e)s lors de l'introduction du suffrage universel en Wallonie.:)) Amicalement vôt(r)e.
Dans les années quarante, mon instituteur aurait dit : "délices pâtissières". Rappelez-vous, "amours, délices et orgues". N'est-ce pas le cas en Belgique ?
Il n'y a rien de régional dans cette entorse à la ritournelle "amours, délices et orgues". Au pluriel, «délices» est généralement féminin, bien entendu. Mais, dans cet emploi, il désigne surtout des plaisirs abstraits, éthérés, évanescents. Je souhaitais insister sur le caractère concret des bouquettes, vôtes et compagnie, qui sont… un délice. Plutôt que « délices pâtissières » qui me paraissait évaporé, j’ai choisi « délices pâtissiers », plus roboratif, et j’assume… ;-)
Ma grand-mère paternelle (morte en 1963) aimaient les "boûkètes", et parlait surtout wallon. Par contre, je ne me souviens pas d'avoir entendu mon père prononcer ce mot : il mangeait les crêpes préparées par ma mère, qui était bruxelloise mais qui ne m'a jamais proposé de goûter une koekenbak ou couquebaque.