Enseignement: le concours en médecine vétérinaire, entre injustice et manque d’équité
Dans une lettre adressée à la ministre de l’Enseignement supérieur, 400 signataires dénoncent qu’une seule étudiante puisse bénéficier de l’avis rendu par le Conseil d’Etat.

Une fois n’est pas coutume, ce ne sont pas les modalités d’examens de janvier qui agitent les étudiants, mais bien les « reçus-collés » en médecine vétérinaire. Plus de 400 personnes ont signé une lettre à destination de la ministre de l’Enseignement supérieur quant à l’organisation du concours de sélection de fin de premier bachelier. Parmi eux, majoritairement des étudiants, mais également une cinquantaine de professionnels et une dizaine de professeurs.
Faute de ne pas être classés parmi les 250 premiers lors du concours, plusieurs centaines d’étudiants se retrouvent chaque année coincés en bloc 1 alors qu’ils ont réussi tous leurs examens. L’objectif poursuivi est de restreindre le nombre d’étudiants dès le début du parcours. L’Université de Liège – unique université de la FWB à organiser un master en médecine vétérinaire – ne peut accueillir plus de 250 étudiants.

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Quelle est la proportion de ces étudiants ayant échoué au concours français? On sait qu'elle n'est pas négligeable. La solution serait alors plutôt de reconnaître les résultats des concours des autres pays de l'UE. Il y a bien sur des pays qui n'organisent pas de concours, mais l'obstacle de la langue française rebuterait la grande majorité de leurs étudiants