Coronavirus, N-VA, Sophie Wilmès… Les 10 chroniques du ‘Soir’ les plus lues de 2020
Retour sur l’actualité de l’année vue par nos chroniqueurs et éditorialistes.

L’année 2020 restera sans conteste comme une des plus marquantes du siècle. Au Soir, nos chroniqueurs et éditorialistes ont au fil des semaines analysé la situation politique et sanitaire du pays. Retour sur les dix chroniques les plus lues de votre quotidien préféré.
Chaque semaine, « Le Soir » publie une chronique d’un membre de Carta Academica sur un sujet d’actualité. Au mois d’août, Olivier Servais, professeur d’anthropologie à l’UCLouvain, et François Gemenne, chercheur qualifié du FNRS à l’Université de Liège se sont interrogés : stratégie hygiéniste, le risque zéro peut-il, doit-il être un objectif de santé publique ?
La N-VA se trouve à la croisée des chemins : comment avoir encore du succès politique sans participer à un gouvernement fédéral qui se montre à la hauteur de la gestion d’une crise ? Notre choniqueur Ivan De Vadder analyse l’impact de la crise du coronavirus pour le parti nationaliste.
En avril, au nord du pays, le ton était à la sourde colère et au vocabulaire choc. Des jours après la conférence de presse de la Première ministre Sophie Wilmès et des ministres-présidents régionaux et communautaire, le ciel était à l’orage. Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef, analysait alors la communication du gouvernement Wilmès.
Pas terrible l’image de la N-VA au temps du corona. Au nord du pays, les critiques tombent à la pelle : pas fiable, pas responsable, pas estimable. Et puis ceci : « À cause des nationalistes, la Belgique est la honte de l’Europe. »
Bien avant le départ de la pandémie de coronavirus, plusieurs experts ont souligné l’impréparation des Etats-Unis pour faire face à un tel fléau. Aveuglée par ses préoccupations géopolitiques et stratégiques, l’Administration américaine a balayé toutes les mises en garde. Jean-Paul Marthoz, chroniqueur, rappelle que « plus que jamais, gouverner, c’est prévoir et informer, c’est prévenir. »
« Les amis bleus devront se mettre à genoux, ouvrir la bouche et avaler ce qu’il faudra ». Les propos de Bart De Wever ont suscité le tollé en Flandre. Mais c’est l’ensemble du monde politique qui est mis en garde en septembre : « Faites de la politique autrement, ou il ne nous restera plus qu’à prier. »
Bart De Wever se réfugie derrière sa pelouse, Conner Rousseau trébuche sur son repassage. La politique volait haut en Flandre durant l’été. Jusqu’à ce que le Roi envoie sa fameuse lettre et que le nord du pays lui dise « Sire, chapeau bas. »
Un sondage électoral de la VRT NWS et du « Standaard » révélait en juin que si l’électeur flamand moyen est plus proche du centre que les partis eux-mêmes, il n’en est pas moins susceptible de voter pour le Vlaams Belang à hauteur de 40 %.
« Hallo Premier, waar bent u ? » Plusieurs éditorialistes flamands interpellaient Sophie Wilmès avant sa prise de parole publique mi-avril. Cette frustration n’existe pas côté francophone où les prises de parole de Sophie Wilmès et ses différentes interventions sont appréciées et généralement complimentées.
Deux millions de gens, dont le roi Philippe, Eddy Merckx et Bart De Wever pour célébrer début décembre le départ de Martine Tanghe, présentatrice du JT de la VRT depuis 42 ans. Combien pour soutenir la stratégie « De Croo ? » 11 millions ? L’adhésion, ça ne se commande pas, ça se construit, insiste Béatrice Delvaux.
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