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Biden après le refus de Trump de signer le plan de relance: «Des conséquences dévastatrices»

Après des mois de tractations, les parlementaires américains ont adopté lundi un plan de soutien à l’économie de quelque 900 milliards de dollars mais Donald Trump l’a rejeté.

Temps de lecture: 2 min

Le futur président américain Joe Biden a mis en garde samedi contre les « conséquences dévastatrices » pour des millions d’Américains en difficulté si Donald Trump ne signe pas, comme il en a brandi la menace, le vaste plan de relance économique adopté par le Congrès.

Après des mois de tractations, les parlementaires américains ont adopté lundi un plan de soutien à l’économie de quelque 900 milliards de dollars mais Donald Trump l’a rejeté, demandant entre autres une hausse des aides directes aux ménages les plus vulnérables.

« Cette abdication des responsabilités a des conséquences dévastatrices », a prévenu M. Biden, évoquant notamment l’expiration dès ce samedi des allocations-chômage pour 10 millions de personnes et la fin du financement actuel des services de l’Etat le 28 décembre.

Refus de Trump

Mais le milliardaire républicain refuse pour l’instant de ratifier le texte. Il estime que les 600 dollars prévus pour les plus bas revenus, une somme pourtant approuvée par son secrétaire au Trésor lors des négociations avec le Congrès, sont insuffisants et réclame que cette somme soit portée à 2.000 dollars par adulte.

« Je veux simplement donner à des gens très bien 2.000 dollars, plutôt que les 600 dollars minables qui sont actuellement dans le projet de loi », a-t-il répété samedi sur Twitter.

Les démocrates, favorables à un accroissement des aides, ont tenté jeudi de faire voter un amendement en ce sens à la Chambre des représentants, mais il a été bloqué par la minorité républicaine.

Une autre session est prévue lundi mais au vu des péripéties des derniers mois, un énième coup de théâtre venant des élus ou du président Trump n’est pas à exclure.

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9 Commentaires

  • Posté par Lequeu Guy, dimanche 27 décembre 2020, 7:41

    Ce type est malade et doit être interné. Vivement le 20 Janvier;il ne sera plus "protégé" par son statut !!!

  • Posté par Van Obberghen Paul, dimanche 27 décembre 2020, 0:53

    Donald Trump est dans une séquence de terre brûlée, créant un maximum de dégats possible avant de quitter (??) la Maison Blanche le 20 janvier prochain. Il détruit tout sur son passage, y compris son propre parti qu'il précipite dans une situation impossible, rendant par ailleurs la succession Biden/Harris la plus difficile possible sinon impossible. Et tous ceux qui ne se prosternent pas inconditionellement à ses pieds font l'objet d'opprobres et autres excommunications de la part de l'empereur destitué, qui n'avait pourtant jamais été couronné en tant que tel! Il en reste peu, certes, mais suffisement pour foutre tout le bordel possible. Dernier scénario en date : Trump répudie son VP, Mike Pence qui ne se sent pas trop l'âme d'un putchiste (l'âme de rien du tout du reste), et nomme à sa place un fidèle parmi les fidéles (Rudi Guiliani? On peut rêver, non?) qui règlera la question le 6 janvier prochain. Ce jour-là, le VP préside la séance du Congrès d'enregistrement des votes des grands électeurs. Mais devant la contestation de plusieurs élus républicains, décide d'annuler les votes des grands électeurs des 5 états concernés, ce que prévoit la Constitution. Dans ce cas, puisqu'il n'y a plus assez de grands électeurs pour décider de qui est le nouveau Président, ladite Constitution prévoit ainsi que chaque état vote pour désigner le Président. Et comme il y a plus d'états républicains que d'états démocrates...

  • Posté par Theys Jos, dimanche 27 décembre 2020, 22:17

    Dans un mois "Donald" sera un simple canard de Barbarie.

  • Posté par Christian Radoux, dimanche 27 décembre 2020, 10:04

    Un tel scénario mènerait â une guerre civile pire que la guerre de sécession. Et à une non-reconnaissance internationale des fauteurs de trouble. Et vous imaginez la bourse, toujours nerf de la guerre ! Quelle que soit la terreur que semble encore inspirer Ubu-Néron à une partie de sa cour, j'ose espérer que le simple réalisme l'emportera donc. Même dans la cacophonie tonitruante de la "réalité alternative" du mafieux divaguant dans son monde parallèle.

  • Posté par L'abbate Franco, dimanche 27 décembre 2020, 9:09

    S'il y a contestation, les chambres réunies votent. Et les démocrates sont majoritaires auxquels il faut ajouter les républicains qui ne doutiennent pas Trump.

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