L’avènement d’une génération debout?
Oubliez le bon vieux « sit-in » : aujourd’hui, pour protester contre le système, on passe la « Nuit debout ». De manière générale, tous les médecins le disent : on passe trop de temps assis.


Il y a quelques décennies, quand on voulait protester contre quelque chose qui criait vengeance au Ciel, on s’assoyait par terre, sur la voie publique, et on attendait que les forces de l’ordre viennent nous tracter de là sous l’objectif des photographes, déployant toute la force d’inertie dont on était capable. À destination des plus jeunes, on appelait ça un sit-in – les images des mouvements américains pour les droits civiques ou contre la guerre du Vietnam en sont pleines.
Aujourd’hui, changement de stratégie : quand le réel ne passe plus, le damné de la terre se souvient du début de l’Internationale et se lève. Debout ! Toute la nuit au besoin, comme place de la République, à Paris, ou à Madou, chez nous. Après tout, un vent qui souffle en sens contraire de la marche (du monde) est dit « debout ».

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