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Brexit: 1.643 jours de brouillard et presque autant de superlatifs

Londres et l’UE ont prolongé pendant deux ans leur douloureuse séparation. Le référendum avait fait l’erreur de ne pas interroger sur le type de Brexit que les Britanniques voulaient. Une partie de ces années aura servi à le chercher.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 9 min

Une étape de plus de franchie. Les 27 ambassadeurs des pays européens auprès de l’UE ont unanimement approuvé l’application provisoire de l’accord sur la future relation avec le Royaume-Uni, lundi. Le Parlement européen, pas ravi de cette procédure, a de son côté promis d’agir avec responsabilité, même s’il voudrait plus de temps pour analyser le texte (jusqu’à mi-mars, alors que cette application provisoire est prévue jusqu’au 28 février). Il serait peut-être un peu exagéré de dire que tous les Européens se souviennent de ce qu’ils faisaient le matin du 24 juin 2016, quand ont été annoncés les résultats du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE, donnant le Brexit vainqueur, malgré les pronostics. Et il serait erroné de dire que ce n’est qu’à ce moment-là qu’a commencé le casse-tête. Retour sur un peu plus de quatre années de négociations hors normes.

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1 Commentaire

  • Posté par Lucas Danièle, mardi 29 décembre 2020, 14:54

    'Le « Brexiteer » de toujours' : ERREUR! Johson n'a jamais été 'pour' ou 'contre' le Brexit. Avant le referendum, il a préparé duex feuilles de papier, l'une contenant les arguments 'pour', l'autre les arguments 'contre'. Il les a comparées et a décidé que, pour devenir Premier Ministre, il avait plus de chances en défendant les arguments 'pour'; autrement dit, ses préoccupations ne tenaient aucun compte de l'avenir de son pays, uniquement SES chances de devenir chef d'Etat! C'est avant tout un narcissiste, egocentriste, doublé d'un paresseux désordonné, avec un déficit d'attention permanent, tout cela combiné d'un sans-gêne vis-à-vis de tout et tous, sauf ce qui concerne sa carrière.

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