Lettre du Brexit: Bye Bye Europe, la der des ders
C’est la der des ders. Après quatre ans de bons et loyaux services, la « Lettre du Brexit » tire sa révérence. Depuis ma première chronique bimensuelle intitulée « Theresa May-Elizabeth Ier : même combat », parue le 27 décembre 2016, ces billets de Londres se sont efforcés d’éclairer le lecteur sur l’avenir des relations le plus souvent tumultueuses entre le Royaume-Uni et l’Europe, tout en décortiquant les enjeux et les coulisses du Brexit.


Alors que le pays quitte l’UE ce vendredi 31 décembre à 23 heures, j’ai voulu tourner la page en beauté en faisant appel à Charles Grant. Dans un rapport, le directeur général du centre d’études londonien « Centre for European Reform » porte un jugement sévère sur l’accord entre l’Union européenne et Bruxelles.
Le leitmotiv de cet observateur du Brexit à la politesse feutrée empreinte d’humour en demi-teinte est simple : les sujets de la Reine sous-estiment l’effet du gigantesque agrément, fruit de neuf mois de laborieux pourparlers. Ce morceau de bravoure est l’un des arrangements commerciaux les plus complexes à manier. Pour retranscrire en 1.246 pages (dont 800 d’annexes) ce qui aurait pu l’être en une centaine de pages n’est pas de bon augure.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
ENFIN! Marc Roche semble avoir FINALEMENT compris que le Brexit, au contraire de rendre à la Grande-Bretagne son aura du passé, sera, en réalité, une complète débandade! Et, concernant les prédictions des choses pemises ou non à l'arrivée d'Angleterre, voici la version du Guardian: https://www.theguardian.com/politics/2020/dec/31/brexit-consumers-rights-holidays-banking-uk-eu. Comparez et,,,, OUPS.... Pas tout-à-fait la même chose!
Merci, Monsieur Roche, cela a toujours été un plaisir de lire vos chroniques.
> « Un nouveau départ », proclame l’éditorial du Times en restant volontiers vague. Notre confrère a eu recours au non sense, trait d’esprit très anglais consistant à expérimenter des énoncés qui démontrent la vanité de tout énoncé. Shakespeare n’aurait pu faire mieux… Je n'ai rien compris à ce passage. Quels énoncés?