Brexit: le père de Boris Johnson demande la nationalité française (vidéo)
« Si j’ai bien compris, je suis français. Ma mère était née en France, sa mère était entièrement française, également son grand-père », a expliqué Stanley Johnson, en français, sur la radio RTL.

Le père du Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré jeudi vouloir prendre la nationalité française et garder ainsi « un lien » avec l’Union européenne (UE), alors que son pays s’apprête à en larguer les amarres.
« Si j’ai bien compris, je suis français. Ma mère était née en France, sa mère était entièrement française, également son grand-père », a expliqué Stanley Johnson, en français, sur la radio RTL.
« Pour moi, c’est une question de réclamer ce que j’ai déjà et de ce fait, je suis très content », a-t-il ajouté, écartant ainsi toute saute d’humeur en réaction au Brexit que son fils pilotait depuis juillet 2019 en tant que Premier ministre.
Stanley Johnson a été l’un des premiers fonctionnaires britanniques à Bruxelles, membre du Parlement européen et de la Commission. D’abord anti-Brexit en 2016, il a tourné casaque l’année suivante.
« Je serai toujours Européen, ça c’est sûr. On ne peut pas dire aux Anglais ’vous n’êtes pas Européens’. L’Europe c’est toujours plus que le Marché commun, c’est plus que l’Union européenne », a-t-il martelé.
« Ceci dit, oui, avoir un lien comme cela avec l’Union européenne c’est important », a-t-il également concédé en référence au passeport européen.
Sa fille Rachel Johnnon avait déjà laissé entendre en mars qu’il entamerait cette démarche après la sortie du Royaume-Uni de l’UE. « C’est une bonne nouvelle, je pourrais devenir française aussi », avait-elle alors déclaré, dans un livre.
Après un demi-siècle d’intégration européenne et quatre ans et demi d’une saga du Brexit aux multiples rebondissements, le Royaume-Uni vit jeudi ses dernières heures au rythme des règles européennes.
A 23h00 locales et GMT (minuit à Bruxelles), marquées par les gongs de Big Ben, le Brexit deviendra réalité pour le pays, sorti officiellement de l’UE le 31 janvier mais ayant bénéficié d’une période de transition pour amortir le choc.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'en tant que retraité des institutions européennes, le montant de sa retraite était affecté d'un coefficient majorateur lié au coût de la vie en Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne sortant de l'Union, ce coefficient majorateur risque de disparaître, tandis qu'il sera toujours d'actualité en France... Je lui laisse le bénéfice du doute...
je suppose qu'un anglais qui devient français doit d'abord subir une quarantaine, un test a l'arrivée et un autre 1 semaine plus tard.
Et manger des cuisses de grenouilles, et faire pénitence pour Jeanne d'Arc, Azincourt, et la sauce à la menthe.