Appelez-le désormais Sir Lewis: Hamilton a été fait Chevalier de l’Empire britannique

Souvent critiquée pour son incapacité à comprendre son peuple, la couronne britannique a joliment redressé la barre depuis quelques années en prenant soin d’attribuer à ses représentants les plus fameux un titre honorifique. Pourquoi pas ? Chez nous, Annie Cordy et Eddy Merckx ont bénéficié des mêmes privilèges et personne n’a crié au scandale.
Remarquez, cet exercice de communication n’est pas le privilège des royautés. Dans la très hexagonale république juste à côté de chez nous, ce ne sont pas des titres de noblesse qui sont distribués (ce serait fâcheux au pays de la révolution) mas la Légion d’honneur. Et les présidents français ne se privent pas d’épingler la médaille sur le torse d’une multitude de personnes plus ou moins connues du grand public.
Au pays du Brexit, Lewis Hamilton qui compte quand même sept couronnes mondiales, vient d’être anobli par la Reine d’Angleterre (une seule couronne et nationale). Le voici chevalier.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il est facile d'émettre des revendications sociales lorsqu'on refuse de participer à les financer. Une société équitable et égalitaire n'est possible que si on paye ses impôts pour financer les moyens à mettre en oeuvre. L'éducation, la culture, la santé publique qui sont sous-financés dans son pays d'origine auraient bien besoin des impôts de ce cher Lewis Hamilton qui touche des dizaines de millions d'Euros pour faire Vroum vroum avec sa belle auto (Oh quelle merveilleuse contribution à la société!) et qui s'estimen au dessus du peuple et pense ne pas avoir à contribuer à ce qui a fait de lui ce qu'il est, un richissime gosse pourri gâté. Et je suis désolé cher Monsieur Dricot si je n'arrive pas comme vous à aduler ce triste personnage qui crée des sociétés off-shore pour entre éviter de payer des taxes sur par exemple son jet privé (parce qu'en plus c'est un désastre écologique), et contribue à créer une société où l'écart entre les très riches, comme lui, et les autres ne cesse de s'aggrandir favorisant ainsi les discours extrêmes engendrés par les frustrations des exclus du système qu'il aide à aggraver. Si cela est noble, j'ai d'autant plus de raison de détester la noblesse.