Début de la campagne de vaccination: un taux de participation inespéré
Plus de 15.000 francophones ont accepté d’être vaccinés cette semaine. La ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), s’en réjouit : « Le chemin vers la liberté est en marche ». Mais il n’est pas question d’accélération à ce stade.
Après la grande opération test (et de com’) du 28 décembre dans trois maisons de repos, place dès ce mardi 5 janvier au lancement officiel de la campagne de vaccination de masse contre le coronavirus en Belgique. En Wallonie, on décongèlera progressivement 11.500 doses du vaccin Pfizer à partir de ce lundi et on commencera à piquer mardi, comme prévu. Cela représente un taux d’acceptation de 83 % de la part des résidents, bien au-dessus de l’objectif de 70 % fixé par les autorités sanitaires.
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Ci-dessous, les commentaires d'Yves Coppieters à l'émission Questions en prime l y a urgence, on parle toujours des maisons de repos, mais il faut aussi parler du personnel du système hospitalier et des personnes de plus de soixante ans. Il y a urgence à couvrir ces groupes cibles : l’idée est de diminuer les complications et donc la mortalité et la saturation des hôpitaux. » Invité sur le plateau de Questions en Prime à la RTBF, Yves Coppieters tire la sonnette d’alarme et insiste sur l’importance de la vitesse de la vaccination.
Il n'y a plus de temps à perdre, toutes les doses disponibles quotidiennement doivent être utilisées. En plus des maisons de repos, on doit vacciner le personnel soignant (comme en France) et les + de 65 ans hors maisons de repos. C'est ce public qui se retrouve majoritairement à l'hôpital et qui décédé. En tant que citoyen, j'attends jour après jour des chiffres sur l'état de la vaccination, on nous donne bien quotidiennement le nombre de contaminés, décès.....On ne peut pas attendre jusque la fin de l'été pour reprendre une vie normale, alors que la vaccination est un moyen pour y parvenir. Pensons à notre jeunesse et à tous les indépendants qui sont dans l'impossibilité de travailler et dont la situation financière se dégrade. Si nous avons des problèmes de logistique, pourquoi ne pas faire appel à l'armée comme en Allemagne qui met sur pied des grands centres de vaccination. C'est la technique utilisée en Israël qui a déjà vacciné 1.500.000 personnes sur une population de 9,8 millions d'habitants. De l'action plutôt qu'une communication autoritaire et infantilisante de notre Ministre de la Santé au fédéral.
Dans le domaine de la vaccination, la politique est la même que dans les transports, pas d'accélération et limitation de vitesse! Les politiciens seraient-ils tous atteints de la même névrose obsessionnelle? Il est temps de les traiter!
"Face aux anti-vaccins, on n’a que l’arme de l’information". Cela revient à dire que les "autorités" détiennent le monopole de la vérité et de l’information correcte, postulat dont on peut se surprendre à douter.
Il ne faut pas "nourrir le populisme"... alors, on "informer". Mais qu'est-ce qu'on a été discret sur l'arnaque du Remdesivir... Mais c'est pour la bonne cause: il ne faut pas "nourrir le populisme". La boucle est bouclée.