Royaume-Uni: la justice rend sa décision sur l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis

Devenu pour ses soutiens un symbole du combat pour la liberté d’informer, Julian Assange doit être fixé sur son sort à partir de 11 heures, à Londres.

Par AFP

Publié le 4/01/2021 à 06:50 Temps de lecture: 1 min

Réclamé par les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage après la publication de centaines de milliers de documents confidentiels, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange saura lundi si la justice britannique approuve ou refuse son extradition.

Recours possible

Devenu pour ses soutiens un symbole du combat pour la liberté d’informer, l’Australien de 49 ans doit être fixé sur son sort par la juge Vanessa Baraitser à partir de 11 heures à la cour de l’Old Bailey, à Londres.

Quelle que soit la décision, elle est susceptible de recours, si bien que la bataille judiciaire ne s’arrêtera sans doute pas là au Royaume-Uni.

Clémence de Biden ?

Reste également à savoir quelle sera l’attitude de l’administration du futur président américain Joe Biden à l’égard du fondateur de WikiLeaks. Julian Assange se trouve sous le coup de poursuites lancées sous la présidence de Donald Trump. Sous son prédécesseur Barack Obama, qui avait Joe Biden pour vice-président, la justice américaine avait renoncé à poursuivre le fondateur de WikiLeaks. Mais il y a tout juste 10 ans, celui qui accèdera dans moins d’un mois la Maison Blanche avait comparé Julian Assange à un «terroriste high-tech».

4 Commentaires

Posté par Mignon Jean, lundi 4 janvier 2021, 7:57

En taule et pour 175 ans. Les traitres n'ont pas leur place !

Posté par Lemoine Raphael, mercredi 6 janvier 2021, 11:00

Qui est la traite? Celui qui a dénoncé la mort de civils innocents ou de 2 journalistes de Reuters suite à une bavure, celui qui publie les informations qu'on lui donne sur les agissements des agences, les journalistes qui rendent public l'explosion d'une bombe sur un hôpital de MSF en Afghanistan? Pourquoi lisez-vous un journal, puisqu'il risque de publier des informations compromettantes (comptes offshore, scandale écologique, guerre sur base de mensonges, génocide de population,...) ?

Posté par Christian Radoux, lundi 4 janvier 2021, 10:02

Sa "traîtrise" : avoir révélé et prouvé des ***exactions américaines*** . Mais celles-là, Trump les amnistie, même quand elles sont perpétrées par de criminelles officines privées.

Posté par CREPIN Hugues, lundi 4 janvier 2021, 8:59

Euh, en fait, il a exposé les mensonges et les trahisons de nos "alliés" donc ce n'est pas si simple. Il n'a absolument pas trahi mais exposé des trahisons et des délits.

Posté par Mignon Jean, lundi 4 janvier 2021, 7:57

En taule et pour 175 ans. Les traitres n'ont pas leur place !
Posté par Lemoine Raphael, mercredi 6 janvier 2021, 11:00

Qui est la traite? Celui qui a dénoncé la mort de civils innocents ou de 2 journalistes de Reuters suite à une bavure, celui qui publie les informations qu'on lui donne sur les agissements des agences, les journalistes qui rendent public l'explosion d'une bombe sur un hôpital de MSF en Afghanistan? Pourquoi lisez-vous un journal, puisqu'il risque de publier des informations compromettantes (comptes offshore, scandale écologique, guerre sur base de mensonges, génocide de population,...) ?
Posté par Christian Radoux, lundi 4 janvier 2021, 10:02

Sa "traîtrise" : avoir révélé et prouvé des ***exactions américaines*** . Mais celles-là, Trump les amnistie, même quand elles sont perpétrées par de criminelles officines privées.
Posté par CREPIN Hugues, lundi 4 janvier 2021, 8:59

Euh, en fait, il a exposé les mensonges et les trahisons de nos "alliés" donc ce n'est pas si simple. Il n'a absolument pas trahi mais exposé des trahisons et des délits.