Le vrai ou faux: y a-t-il un variant flamand du coronavirus plus virulent?

Panique en Campine… Mol, Lier, Duffel et Wuustwezel, quatre communes de la province d’Anvers proches de la frontière néerlandaise, ont connu ces derniers jours une flambée épidémique de coronavirus, principalement dans des maisons de repos, mais aussi dans des cercles familiaux.

Cette soudaine explosion de contaminations – à l’inverse de la tendance à la baisse en Belgique – a été maladroitement expliquée dimanche par Herman Goossens (UAnvers) dans les médias flamands, où le microbiologiste s’est inquiété d’un variant plus contagieux, comme au Royaume-Uni. Dans le Tijd puis sur le plateau de la VRT, il a évoqué la mutation D614G de la protéine S de surface du virus comme piste d’explication à cette hausse des transmissions en Campine. Or, cette mutation génétique est loin d’être nouvelle : elle a été décelée fin janvier de l’année dernière en Chine et en Allemagne, et le 20 février en Italie. C’est même le génotype désormais dominant dans le monde.