«Rapsody in blue»: Claudine Péters-Ropsy dans l’intimité du vivant
Papiers, pigments, malaxages, froissages… la poésie en peinture(s).
Jusqu’au 31 janvier à la Galerie Marie Ange Boucher (Watermael-Boitsfort).

On pourrait craindre que le sentiment de la nature ne soit plus au goût du jour que sous l’angle écolo ou… bio. Eh bien non, Claudine Péters-Ropsy démontre, sans romantisme ni inclination pour les genres du passé, que la nature, selon la formule bien connue de Jacques Chardonne à propos de l’amour, c’est beaucoup plus que la nature et qu’elle peut être la source d’œuvres très contemporaines. Une belle exposition orchestrée avec beaucoup d’affinité par Marie Ange Boucher lui est dédiée dans sa galerie située en lisière de forêt, cela tombe bien. Notre artiste y décline de grands papiers texturés en épaisseur, froissés en mille et un reliefs qui rameutent des bleus intenses, des blancs ombrés de gris, peuplés de signes. A la base de ce travail récent, toujours ce même goût du végétal et de sa transfiguration qui taraude l’artiste depuis sa prime jeunesse.

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