L’hypersexualisation des corps crée de nouvelles inégalités sociales
« Nous assistons à l’émergence d’une nouvelle classification sociale qui distingue ceux qui parviennent à tirer profit de leur corps de ceux qui n’y parviennent pas », affirme Eva Illouz, professeure de sociologie franco-israélienne.
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La sociologue franco-israélienne Eva Illouz, 59 ans, s’est spécialisée dans l’étude des conséquences du capitalisme sur nos relations sentimentales. Née à Fès, professeure à l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, où se tiennent d’importants séminaires, elle a publié ce trimestre deux nouveaux essais : La fin de l’amour (Seuil), où elle approfondit son diagnostic du modèle postromantique dans lequel nous entrons, et Les formes du capital sexuel (Esprit), coécrit avec Dana Kaplan. Elle y décrit comment l’apparence physique et l’attirance sexuelle ont pris une place décisive dans notre modèle économique.
Comment définiriez-vous le capital sexuel et émotionnel ? Comment le quantifier ?
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Tout cela montre à quel point le féminisme actuel est totalement à côté de ses pompes.