Accueil Société

Coronavirus: à Bruxelles, des quarantaines encouragées mais pas «contrôlées»

Personne ne devrait venir vérifier que les Bruxellois de retour de zone rouge « se tiennent tranquilles à la maison ». L’arme juridique existe pour faire intervenir les forces de l’ordre mais la Région mise actuellement sur le travail de sensibilisation de son call center.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Economie Temps de lecture: 6 min

Alloooo ? Vous êtes bien Madame Dupont ? Oui ? Bonjour, je m’appelle Joyce, je travaille au centre de suivi des contacts bruxellois. Je vois que vous êtes rentrée en Belgique le 3 janvier. Je suis là pour vérifier avec vous que vous disposez des bonnes informations sur la quarantaine et les règles à suivre ».

Il est midi et, Joyce, 28 ans, employée comme intérimaire depuis septembre dernier par la Région bruxelloise, habituellement pour « tracer » les contacts des malades du covid, en est déjà à son cinquantième appel de la journée. Un rythme de travail soutenu, particulièrement depuis dimanche, – le numéro de 8.000 personnes a dû être composé lundi, 5.000 mardi –, qui n’est pas sans rappeler celui du pic de novembre dernier. « Sauf qu’émotionnellement », précise la jeune femme, « cela n’a rien à voir. Je n’appelle plus des gens malades, paniqués ou qui ont un proche à l’hôpital, mais des gens qui reviennent de vacances ! »

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

10 Commentaires

  • Posté par Detez Olivier, jeudi 7 janvier 2021, 12:47

    Ce qui me choque c'est que celui qui se fera surprendre dans les transports sans masques ou en rue après le couvre-feu se verra immédiatement infliger une amende, mais ici on a des milliers de gens, dont on a normalement l'identité vu les formulaires, qui ne respectent pas une obligation élémentaire mais sans que cela ait de conséquences pour elles. Où est le traitement équitable entre tous les belges? Et finalement, ces personnes ne font qu'exploiter les failles d'un système inadapté, ce qui encourage les autres à faire de même puisqu'il n'y a pas de sanction à l'arrivée... Tout cela est absurde et contreproductif, à ce rythme là on ne retrouvera jamais une vie normale.

  • Posté par Carbonnelle Brigitte, jeudi 7 janvier 2021, 1:27

    On s'insurge contre la situation actuelle en Amérique mais qu'est-on en train de faire en Belgique ? Notre démocratie s'étiole de plus en plus.

  • Posté par VERDOODT-COLART Jean-Marie, mercredi 6 janvier 2021, 23:17

    C'est vraiment incongru comme article ! Comme tout le monde a un portable, il peut répondre de n'importe où (même à la première sonnerie).

  • Posté par Pillois Martine, jeudi 7 janvier 2021, 18:15

    Il est vrai que lorsque l'on a les moyens de partir en vacances à l'étranger, l'achat d'un GSM à 18,50 € (Nokia 105, sans abonnement ) relève de l'impossibilité financière. Le grand n'importe quoi.

  • Posté par Ponsard André, jeudi 7 janvier 2021, 8:55

    non mr tout le monde n'a pas la possibilité de s'acheter un gsm et même n'est pas obligé de répondre aux injonctions du coll center

Plus de commentaires

Aussi en Société

Un chèque-stage pour donner un coup de pouce aux familles ?

Une famille modeste sur deux ne met pas ses enfants en stage. En cause ? Le coût et la difficulté d’organisation selon la Ligue des familles qui réclame un chèque-stage pour les parents qui, rien que sur les grandes vacances de 2022, ont déboursé en moyenne 359 euros pour ces activités. En pleine réforme de l’accueil Temps libre, tous les acteurs ne sont toutefois pas d’accord sur les moyens pour faire baisser la facture.
Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs