Un blessé par balle, la Garde nationale mobilisée: la pression monte aux États-Unis (direct)
Trump qui refuse de concéder sa défaite, avait appelé ses partisans à défiler à Washington. Dans la foulée, certains manifestants se sont mis en marche vers le Congrès et la police a ordonné l’évacuation de plusieurs bâtiments.
Des policiers ont dégainé leurs armes mercredi dans la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis, face à des manifestants pro-Trump qui tentaient d’entrer dans l’hémicycle, a rapporté un élu. Une personne a été blessée par balle.
« Les gardes de sécurité et les policiers du Capitole ont sorti leurs armes tandis que des partisans de Donald Trump tentaient de forcer le passage », a tweeté l’élu Dan Kildee. « On a reçu pour consigne de nous allonger sur le sol et d’enfiler notre masque à gaz », a-t-il ajouté.
Le président sortant, qui refuse de concéder sa défaite, avait appelé ses partisans à défiler à Washington en marge de cette séance protocolaire. Après l’avoir écouté, certains manifestants se sont mis en marche vers le Congrès et la police avait ordonné l’évacuation de plusieurs bâtiments.
Couvre-feu instauré
Au vu des évènements, la maire de Washington a ordonné mercredi un couvre-feu à 18H00 locales (23H00 GMT) dans la capitale fédérale. Le couvre-feu doit durer jusqu’à jeudi matin 06H00 locales (11H00 GMT), a annoncé la maire Muriel Bowser dans un communiqué publié sur Twitter, en précisant que les travailleurs essentiels ainsi que les journalistes en étaient exemptés.
Trump appelle au calme
Face à ces évènements, Donald Trump a appelé ses partisans à éviter toute violence.
Opposition du Congrès
Un peu plus tôt dans la journée, alors que le Congrès était réuni en session conjointe à Washington pour examiner et approuver le résultat de l’élection présidentielle américaine, une objection a surgi. Le républicain Paul Gosar, suivi d’un autre sénateur, s’était opposé à la soumission du collège électoral de l’Arizona. Un incident qui va ralentir la certification des résultats.
Pence tient tête à Trump
Une séance qui mettait Mike Pence, le vice-président, sous pression. Le président Donald Trump, qui refuse toujours de concéder sa défaite et a insulté les élus républicains, lui avait en effet demandé d’en profiter pour refuser de reconnaître la victoire du démocrate.
Dans une lettre, Mike Pence avait expliquer qu’il ne s’opposerait pas à la certification mercredi de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, s’abritant derrière les « contraintes » de la Constitution.
Le Sénat penche du côté démocrate
Dans des élections décisives pour le contrôle du Sénat, le candidat démocrate Raphael Warnock est donné vainqueur face à la sénatrice républicaine Kelly Loeffler et deviendrait ainsi le premier sénateur noir élu dans cet Etat du sud.
L’autre démocrate en lice, Jon Ossoff, semblait lui aussi en position de créer la surprise face au sénateur républicain David Perdue. Lors d’une déclaration mercredi, il a revendiqué sa victoire.
© Rossel & Cie - 2023
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L'union européenne est absolument trop faible et incapable de faire face aux États-Unis de trump dans tous les domaines, d'ailleurs c'est la raison pour laquelle le Royaume-Uni c'est retiré de cette ridicule union européenne qui tôt où tard finira par s'écrouler.
@Maesen Jean-Luc : pas d’amalgames et de généralisation svp. Les 73 millions d’électeurs déçus de Trump ne peuvent pas tous être assimilés à quelques centaines de manifestants d’extrême-droite fascistes en costume de Davy Crockett dégénérés.
Je n'avais/ai aucunement l'intention de faire des amalgames, ni la moindre généralisation. Je rappelle juste que plus de 73 millions d'américains ont voté pour Donald Trump. Et que parmi ces derniers, une proportion "non négligeable" (67% ai-je lu quelque part en anglais) estime que des "choses pas nettes" se sont produites dans certains états lors de ces dernières élections (des témoins ont déposé sous serment, ce qui n'est pas rien aux USA ; pour ma part, je ne sais pas trop, je n'y étais pas, mais vous non plus si je ne m'abuse...). Quant aux milliers (pas centaines) de personnes qui ont exprimé leur "extrême colère" en manifestant au Capitole, je ne me permettrai pas de les traiter tous de "fascistes d'extrême droite"... Pas d'amalgame et de généralisation, comme vous dites vous-même.
Je crains une vraie guerre civile aux USA. Car cet événement ne peut être une sorte de morceau de bravoure ridicule en bis repetita d’une mauvaise opérette. Je veux dire: comment peut-on s’introduire ainsi dans un tel endroit sans bénéficier de complicités dans les services de sécurité? Je sais que je suis labellisé « complotiste » mais ici quand même, on peut se poser des questions.
Ou du genre qui croit encore à la théorie du loup solitaire dans les deux assasinats des frères Kennedy. Seuls les complotistes et amateurs de séries refusent d’y croire. Vous avez raison, rien n’est jamais organisé, sauf quand c’est pour les nombreux trucs qu’on met sur le dos du terrifiant Vladimir Poutine. D’ailleurs, tant que j’y pense... ce serait pas lui?