Enseignement: la hausse vertigineuse de l’absentéisme scolaire
La pandémie a déstructuré le rapport aux apprentissages. Au point de faire exploser les absences injustifiées. Des acteurs de l’école craignent l’étape suivante : le décrochage.


Deux fois plus d’élèves en absence injustifiée… La donnée, livrée par la Fédération des associations de parents de l’enseignement officiel (Fapeo), interpelle. Elle fait écho à la situation complexe de l’enseignement obligatoire en ce temps de pandémie, particulièrement quand il s’agit du secondaire. Elle croise en fait des informations officielles émanant de la Direction générale de l’enseignement obligatoire avec les résultats d’une enquête de terrain diligentée fin 2020 par la Fapeo, le Comité des élèves francophones (CEF) et le Centre d’expertise et de ressources pour l’enfance (Cere), laquelle évaluait l’impact de l’enseignement hybride en période covid.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Tagnon Patrick, samedi 9 janvier 2021, 19:38
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Posté par Christian Radoux, samedi 9 janvier 2021, 17:07
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Posté par burnotte Michel, samedi 9 janvier 2021, 16:55
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Posté par Christian Radoux, samedi 9 janvier 2021, 17:08
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Posté par Gobled Gérard, samedi 9 janvier 2021, 13:05
Plus de commentairesMerci au "Soir" de rappeler la problématique de la situation dans l'enseignement. En effet, on début septembre, l'école était citée dans les plus grandes priorités de notre société...et que, donc, on ferait tout pour permettre à notre jeunesse d'être présente en classe pour reprendre les apprentissages qui s'étaient arrêtés mi-mars. Depuis lors, j'ai l'impression que l'on accepte de sacrifier une partie importante de notre jeunesse...Nous sommes repartis en enseignement hybride dans les 2e et 3e degrés du secondaire...on reparle d'ajouter une semaine aux vacances de Carnaval....Mais quand va-t-on évaluer les impacts de ces mesures sur les ados ? On reproche à l'école belge d'être particulièrement inégalitaire mais la situation actuelle va fortement accentuer cette inégalité au vu du décrochage des élèves les moins bien lotis à la base... Et je n'ose même pas aborder la question de leur moral actuel au vu de toutes les privations dont ils sont victimes...
Aucune autorité politique n´ose dire la simple vérité : cette crise sanitaire est une *catastrophe* pour l'enseignement. Je n'accuse pas les ministres Glatigny et Désir : elles font tout ce qu´elles peuvent avec les moyens du bord. J'admire les professeurs, les étudiants, le personnel administratif et technique (sans oublier, souvent, les parents) : dévouement, courage, inventivité. Comme le personnel médical, ils honorent le pays. La seule solution est à la racine du mal : il faut vacciner massivement, et vite ! Et ne pas écouter les charlatans qui voudraient que ce "distanciel" perdure. Ont-ils jamais eu à enseigner dans une vraie classe ?
Ce n'et pas la pandémie qui crée le décrochage mais les mesures dites sanitaires. Quant au décrochage, irrécupérable pour certains, il était évalué à plus de 500.000 élèves par le Secours Populaire français avant la fin du premier trimestre. Proportionnellement, il doit être le même chez nous.
les mesures "dites" sanitaires ?
Il est totalement faux de dire qu'en Belgique, la fréquentation de l’école est obligatoire de 5 à 18 ans. Ce n'est pas "l'école" qui est obligatoire mais "l'enseignement". On peut très bien enseigner ou faire enseigner ses enfants à domicile.