Wouter De Geest (Voka): «Le plan de relance, c’est d’abord un projet belge, pas flamand, wallon ou bruxellois»
Le patron des patrons flamands, Wouter De Geest, appelle à concevoir le plan de relance en faveur du pays, sans se focaliser sur sa région ni relancer de vieux projets en mal de financement. Il demande aussi d’arrêter la « politique de Saint-Nicolas » avec les aides du gouvernement.

Wouter De Geest est le président de la plus grande association patronale flamande, le Voka. Il est également l’un des experts indépendants qui conseillent la Flandre en matière de relance. A l’heure où le Premier ministre, Alexander De Croo, et les ministres-présidents (lire ci-contre) négocient le partage du gâteau européen, il appelle à un plan belge cohérent.
La Belgique disposera de cinq milliards pour sa relance. Quelle part doit revenir à la Flandre ?
Je pense qu’il faut d’abord parler des projets. Des projets qui sont introduits à tous les niveaux, Fédéral, Flandre, Bruxelles, Wallonie et même local. J’espère que ces projets auront une qualité suffisante pour répondre aux exigences de l’Europe. Car, selon le prescrit européen, ils doivent être axés sur une accélération et une transformation de l’économie belge.

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TOUS nos dirigeants vivent du séparatisme et des conflits communautaires. Certains médias aussi. Ce qui est une évidence sera empêché par tous moyens possible. La crise actuelle a d'ailleurs bien mis en évidence les conséquences dramatiques de notre système qui engendre l'immobilisme et surtout l'anonymat des responsables tellement ils sont nombreux. C'est quand même beaucoup plus simple de créer des conflits communautaires ou de reporter les projets parce qu'il n'y a jamais de budget.