Voitures électriques et fusées ont fait d’Elon Musk l’homme le plus riche du monde
Le patron de Tesla et président de SpaceX a dépassé Jeff Bezos (Amazon). Le cours de l’action du constructeur automobile a bondi de 750 % en un an.


C’est étrange. Bon, retournons au boulot ». C’est en ces termes on ne peut plus placides qu’Elon Musk, le milliardaire d’origine sud-africaine – il est né à Pretoria en 1971 – a accueilli la nouvelle ce jeudi : selon les calculs de l’agence financière Bloomberg, il est désormais l’homme le plus riche de la planète ! Une richesse toute virtuelle, puisqu’elle représente la valeur des actions que l’homme détient dans les deux principales sociétés qu’il a fondées, le fabricant de voitures électriques Tesla – dont il est également le directeur général – et le constructeur de fusées SpaceX – qu’il préside. Mais cette fortune n’en est pas moins rondelette, puisqu’elle est estimée à 188,5 milliards de dollars (153,5 milliards d’euros). Soit 1,5 milliard de plus que le précédent occupant de la première place de ce classement, Jeff Bezos, le patron américain du géant mondial de la distribution en ligne Amazon.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Même si , évidemment le tout électrique est une connerie ,je dis: Bravo Elon Musk . Devenir le plus riche du Monde sans le chercher . Rien que pas sa vision et un travail acharné .
le Canard enchaîné du 14 octobre 2020 un article qui montre bien l'absurdité de l'électrique à tout prix: La batterie électrique est déjà à plat Il s'en vend de plus en plus, et demain, promis, on ne verra plus qu'elles sur les routes : les voitures electro-nucléaires, dites « voiture électriques ». On ne cesse de nous le rabâcher, la voiture électrique est très écolo et très bonne pour la planète. Toutes ces vertueuses centrales nucléaires dont elle aura besoin ! Ces milliers de bornes à installer sur les routes pour qu'elle puisse recharger sa batterie ! Sa batterie justement. Regardons-la de près. Très lourde, très coûteuse, bourrée de métaux très rares. Voyez celle de la Tesla Model S. Elle pèse pas moins de 544 kg soit le quart du poids total de la voiture). De quoi lui permettre - quel exploit ! -une autonomie d'un peu plus de 500 km. Dans la batterie, on trouve 16 kg de nickel. Ce qui affole les industriels. Le nickel est plutôt rare, sur cette terre. Le goulet d'étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel », vient d'affirmer le patron français de Tesla («Les Echos», 6/10). Dans dix ans, il en faudra dix fois plus qu'aujourd'hui. Et ce ne sera qu'un début... En prime, extraire du nickel, c'est une vraie galère. Non seulement il faut aller le chercher dans des pays exotiques, l'Indonésie, surtout, ou la Nouvelle-Calédonie, mais on ne le trouve jamais à l'état pur. Dans les minerais, il n'existe qu'en très faible proportion... Il suffit qu'ils en contiennent plus de 1,3 % pour qu'on les exploite. Creuser, extraire, broyer, cribler, hydrocycloner, etc. Résultat : de colossales montagnes de résidus. La plupart du temps, on les déverse dans la mer. Tant pis pour la biodiversité et les coraux. La mobilité verte n'a pas de prix. Il y a aussi du lithium. Il en faut 15 kg. On en trouve sur les hauts plateaux des Andes, à plus de 3 000 mètres d'altitude. Il faut pomper sous les salars (lacs de sel asséchés) la saumure riche en lithium, ce qui fait migrer l'eau douce vers les profondeurs.« Une catastrophe écologique », disent les autochtones, qui souffrent déjà du manque d'eau (Reporterre, 2/9). Il y a aussi 10 kg de cobalt. On va le chercher surtout au Congo. Son cas inquiète particulièrement les constructeurs automobiles soucieux de leur image d'amis du genre humain. Le cobalt est en effet « associé au travail d'enfants qui creusent à mains nues dans des mines artisanales pour à peine 2 dollars par jour » (« Les Echos », 23/9). C'est embêtant. Faudrait faire quelque chose. Mais il y a plus urgent. Il faut rattraper la Chine. Elle est déjà le champion mondial de la batterie électrique. L'Europe va lancer l'« Airbus des batteries », « un enjeu de souveraineté européenne », a dit Macron. Ah, un détail : comme la batterie électrique est affreusement lourde, tout le reste doit être léger. La carrosserie de la Tesla est donc en aluminium dont l'extraction produit des boues rouges très toxiques et est très gourmande en énergie. On nous promet donc pour demain matin un « aluminium vert ». Les pauvres amish doivent en rester babas.
C'est tellement mieux un bon vieux diesel qui ne demande pas de ressources pour être construite, qui ne pèse que 500 kG et qui n'a pas besoin de stations. Au fait, il pollue de 30 à 70 pourcent plus point de vue bie totale en CO2, mais je suppose que les cancers, asthmes et réchauffement climatique ne sont dû qu'à la débile voiture électrique, n'est-ce pas?
GG
"A cette heure, Musk n’a présenté qu’une peu convaincante démonstration sur une truie nommée Gertrude." - Il aurait dû choisir un animal beaucoup plus bête, par exemple un quelconque politicien: l'amélioration ne pouvait être que flagrante!