Des renvois en seconde session pour les étudiants positifs au coronavirus
Plusieurs enseignants de la faculté de psychologie de l’ULiège ont informé leurs étudiants qu’une seconde chance ne leur serait pas accordée en cas de quarantaine ou de test positif. De quoi les mettre face à un choix cornélien…


Dans un mail que Le Soir a pu se procurer, un professeur de la faculté de psychologie et sciences de l’éducation de l’Université de Liège informe ses étudiants que ceux qui se retrouveraient en quarantaine ou positifs au coronavirus au moment de l’examen se verraient directement renvoyés en seconde session. « Aux étudiants qui sont dans l’incapacité de se présenter (en quarantaine, covid, etc.) aux examens, il n’est pas nécessaire de prévenir à l’avance. La réalisation de l’examen est reportée à la session ultérieure, aucune solution alternative n’est hélas possible. »

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Très mauvaise organisation des examens en présentiel cette semaine à l'UCL, avec des files d'attente sans distanciation, des transmissions de copies d'examens qui passent de main en main entre étudiants d'une même rangée, une mauvaise planification du temps d'examen, ... un sacré flop pour l'UCL !
La porte parole de l'UCL prêche bien sûr pour sa chapelle (!), mais la réalité est que : - contrairement aux indications de Mme la Ministre, il s'avère que - dans certaines facultés (UCL) au moins - la majorité voire la totalité des examens sont en présentiel (et pas du tout 'uniquement les travaux pratiques' etc.), obligeant les étudiants à revenir en kot, et donc s'exposer à une contamination à plusieurs reprises, les mettant donc eux et leurs familles en risque, - comme vous l'indiquez dans votre article, le cas de "Claire" est tout sauf un cas isolé. Si certains étudiants vous écrivent, c'est qu'ils sont totalement dépourvus face à la situation. Malgré les interventions répétées de leur Fédération, de délégués, et de Mme Glatigny, cela reste réellement au bon vouloir des facultés qui semblent peu enclines à faire des efforts. A titre d'autre exemple la Faculté des Sciences de la Motricité de cette même UCL a passé exactement le même message en décembre que celui transmis à 'Claire' : pour les étudiants en quarantaine, pas de possibilité d'examen 'de remplacement' en distanciel ou autrement et renvoi direct en août. En cette période déjà compliquée (notamment) pour les étudiants, où certains disent que la crise aura encouragé l'adaptabilité, la réflexion, et l'esprit critique, ne serait-il pas temps que l'exemple vienne "d'en haut"? Que certains professeurs d'université se remettent également en question, revoient leur manière de tester les connaissances et compétences de leurs étudiants, sans les mettre en danger ni face à des choix cornéliens?
Un vieil ami du syndicat étudiant m'avait fait cette réfléxion il y a quelques années : "S'il n'y a pas de contrainte, les établissements font ce qu'ils leur chantent (combien même cela serait possible d'avoir une solution)" Après, on s'étonne que certain.e.s préfèrent privilégier leur situation personnelle par rapport à la collectivité ...
"combien même cela serait possible d'avoir une solution" - Quand bien même serait-il possible que cette réflexion émane du syndicat des cancres...