C’est du belge: Gioia Kayaga, la guéparde en colère
« Ensauvagement », c’est une claque. Mais ça fait du bien de se réveiller sous la gifle d’une poétesse de 30 ans qui laisse éclater sa colère contre le monde et la société.


Gioia Kayaga, c’est Joy Slam. Une écrivaine, une poétesse, une slameuse. Total zinneke, on dirait à Bruxelles. Racines burundaises, italiennes, blancs belges. Une militante féministe, antiraciste, antisexiste, écologiste. Elle écrit (L’arbre racine d’un pays sans soleil, Tram 25, L’art de la joie), elle anime des ateliers et des stages d’écriture, elle pratique le coaching scénique, elle organise des ateliers slam dans les écoles, elle met en scène des spectacles et des performances, elle a remporté le Prix Paroles urbaines de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2013. En 2016, elle était du voyage à la Foire du livre de Québec avec une délégation d’auteurs et autrices belges. Avec William Cliff et Karel Logist, elle y avait fait une performance. Je me souviens de ses paroles : « Je voudrais l’emmener en voyage mais ce n’est pas possible : mon pays n’est pas que plat : il est immobile. » Belle punchline !

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