Nourrir la capitale: entretenir des filières plutôt qu’acheter des terres
Des mains qui cultivent la terre pour nourrir Bruxelles, il y en a. Au sud du pays, des petits producteurs cherchent les recettes d’une culture rentable à destination de la capitale. Mais ce dont ils ont besoin, c’est davantage d’un soutien logistique que d’un accès à la terre, comme l’avait évoqué le ministre bruxellois Alain Maron.

Quelques pousses verdoyantes de mesclun garnissent encore les buttes sous les serres de la ferme de Froidefontaine. Un peu après la yourte et la roulotte, logements insolites pour les week-ends en amoureux (de la nature), on devine en début de ce mois de décembre pluvieux dans les terres boueuses de maraîchage les plants épuisés d’une saison riche en récoltes. Demain, Renaud livre ses derniers paniers de légumes de l’année à Bruxelles via le réseau de groupes d’achats solidaires de l’agriculture paysanne (Gasap).

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Cet article nous donne plusieurs solutions pour des problèmes qui n'existent pas. Si on a faim à Bruxelles on va au magasin qui est alimentés parfaitement par des réseaux logistiques reliés au monde entier. Le problème du citadin cultivateur est qu'il a beaucoup trop de temps libre. Ce citadin se déplace de 100Km pour aller acheter des poireaux courbés, des patates plein de boue et des carottes écologiques pour trois fois le prix normal. C'est bien pour le petit producteur qui rend heureux l'écologiste citadin. Beaucoup plus intelligent serait de se lever tôt et d'aller au marché matinale pour s'approvisionner à moitié prix. Il est vrai que les terrains sont cher dans un petit pays surpeuplé. Mais si ces terrains sont trop cher pourquoi autoriser que ces terrains labourables sont occupés par les chevaux de luxe des riches qui bouffent en supplément encore les récoltes d'autres terrains cultivables? Quand allons nous taxer la possession de chevaux pour réserver la terre cultivable pour la production de nourriture? Certaines régions de l'Allemagne taxent un cheval de 600€ par an.