Carte blanche: La 5G, accélérateur de dépendance numérique
Mark Hunyadi met en garde contre les risques de baisse de qualité de vie, liés à l’instauration de la 5G. Le débat autour de sa généralisation doit revêtir une dimension sanitaire mais aussi éthique et politique.

Nul doute que l’introduction massive de la 5G va marquer une nouvelle étape non seulement dans l’extension du numérique dans nos sociétés – c’est son but même –, mais encore dans son emprise sur nos existences – c’en est la conséquence inévitable. Cette croissance quantitative (par multiplication des connexions entre humains et machines, et entre machines et machines, entre entreprises et entreprises) ira donc de pair avec une modification qualitative de nos vies individuelles.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Parle à mon frigo, ma voiture est en panne !
L´analyse est intelligente, bien structurée et écrite. Ce fut un plaisir de la lire. Mais il y manque une remarque très prosaïque : que reste-t-il comme liberté de choix à la Belgique ? Le village gaulois d´Astérix ? Je me pose un peu les mêmes questions que Mark Hunyadi. Quand on voit ce que sont, par exemple, devenus les réseaux dits sociaux il y a de quoi s´interroger en effet. Mais, comme lui, je n´ai pas de réponse tranchée.
Non, le village Gaulois n'est pas la solution. Celle-ci ne peut être qu'institutionnelle; seul un niveau institutionnel d'agir peut se mettre à la hauteur du pouvoir du numérique. Le problème, c'est que pour l'instant, nous ne sommes pas équipés politiquement ni éthiquement pour se mettre à cette hauteur. Le but de cette tribune était plus limité (quoique déjà assez vaste, me semble-t-il): celui de montrer en quoi et pourquoi la 5G constitue, non un simple choix technique, mais un choix de société.