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Baromètre de la relance: beaucoup de projets pour la mobilité des Belges

La Belgique veut se montrer bonne élève européenne dans le respect des priorités de son plan de reprise. Pour lequel on trouve sur la table bien plus de demandes qu’il n’y a d’argent européen.

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Temps de lecture: 4 min

La bonne surprise est venue à la fin de l’an dernier. Ce n’est plus 5,15 mais environ 5,95 milliards que la Belgique devrait recevoir de l’Europe pour financer son « plan pour la reprise et la résilience ». Le recalcul, qui tient compte de l’inflation et de certaines « variables macroéconomiques », a permis de gonfler la cagnotte. Mais beaucoup reste à faire et ça urge : la Belgique doit rendre son plan pour la fin avril.

Les ministres de la Mobilité, toutes entités confondues, jouent « à domicile ». Les investissements en faveur d’une mobilité soutenable – celle qui réduit les émissions de CO2 et stimule l’économie locale – figurent en lettre d’or de la Commission et des Etats européens. A tous les coups, les demandes de financement d’infrastructures de transport – pas pour la voiture – tombent pile dans les priorités. A eux seuls, les projets de mobilité « afonnent » l’enveloppe européenne disponible pour le plan de reprise belge. Ils connaîtront donc aussi la hache.

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4 Commentaires

  • Posté par Lespagnard Frans, lundi 11 janvier 2021, 21:06

    Enfin une description concrète de quelques projets proposés. Enfin ! Pour les travaux sur les lignes 26 et 28 de ceinture, ne s’agit-il pas d’une troisième voire d’une4 ème voie , elles sont déjà à deux voies sauf erreur ?

  • Posté par Chachkoff Yann, lundi 11 janvier 2021, 16:57

    Si plus de fonds dans le transport public est toujours une bonne nouvelle, deux points me semblent peu judicieux: d'une part, un saupoudrage entre un large panel de projets pas vraiment coordonnés dans une vision globale. L'exemple de la liaison TGV vers l'aéroport de Liège est parlant: et le TGV de la dorsale wallonne depuis Paris ? Et l'aéroport de Gosselies, pourtant bien plus important en nombre de voyageurs ? Et qu'en est-il du ferroutage ? Et aussi, la sacro-sainte "clef de répartition" - il serait grand temps de la revoir, tant les coûts liés à la géographie sont différents. Sauf que le ministre l'a déjà annoncé: cette clef ne sera pas renégociée pendant la législature. Dès lors, inutile de rêver: faute de coordination, d'une vision claire et d'un financement adapté, ces fonds n'auront que peu d'influence sur la mobilité au sud du pays.

  • Posté par Louise Guillaume, lundi 11 janvier 2021, 16:31

    C'est incroyable! On ne parle encore une fois que de Bruxelles, de la Flandre, de Liège et de Charleroi. Rien pour Namur ou la province du Luxembourg. Quand est-ce que ces politiques seront un peu plus égalitaires. Les deux Brabant auront encore une fois une grosse part avec le RER, les flamands au moins 60% suivant la clé de répartition, Liège et Charleroi parce qu'ils sont dirigés par des socialistes. Mesdames et Messieurs les politiques de Namur et de la province du Luxembourg bougez vous un peu pour réclamer votre dû. Nous avons dépensé des centaines de millions pour la gare de Liège, nous dépensons des centaines de millions pour celle de Mons mais rien pour Namur. C'est une honte. De plus, les campagnes sont encore une fois oubliées dans cette mobilité douce.

  • Posté par Lespagnard Frans, lundi 11 janvier 2021, 21:19

    Attender de connaître le détail des projets. Par ailleurs, les deux agglomérations de Liège et Charleroi, les deux plus peuplées représentent près de 25 % de la population de la Wallonie, disposent des plus grands bassins d’emplois de la région et polarisent les plus grands mouvements de population domicile-travail. Cela ne doit pas empécher évidemment de prendre en compte les besoins légitimes de toues les parties de la région.

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