Droit du travail: un chauffeur Uber requalifié en «salarié»
La décision, dont « le Soir » a pris connaissance, est non contraignante. Mais le gouvernement confirme se baser sur cette dernière pour s’attaquer à l’épineux chantier des faux indépendants des plateformes numériques.


Je me sens comme un esclave : je travaille de longues heures chaque jour, sous les ordres d’une application, mais je n’ai pas de quoi me payer un salaire à la fin du mois. »
Guillaume* est chauffeur indépendant, ou « limousine » comme on dit chez Bruxelles Mobilité, où il a obtenu sa licence il y a un peu plus de deux ans. Depuis novembre 2018, il « collabore » avec Uber, qui organise le transport rémunéré de citadins dans la capitale et un peu partout dans le monde. À ce stade, il n’a « plus rien à perdre », nous explique-t-il. « Mais peut-être, quelque chose à gagner ». À savoir : devenir salarié de la multinationale.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Les négriers 2.0 avec la complicité des politiciens. La raison principale pour laquelle j’évite le low-cost et de faire appel aux services de cette économie faussement dite collaborative.
Enfin....on remerciera au passage la non réactivité hallucinante de certains politiques qui ont ouverts en grand la porte à cette économie puante des pays ultralibéraux et pour qui le fric est le moteur absolu. C'est depuis le début que cette "économie collaborative "qui n'a que le nom pour exister fout la vie de milliers de gens en l'air et rend le "service "comme "dû" et permet à tout un chacun d'exploiter librement des citoyens qui nous entourent comme si il était normal d'être livré dans la minute et contre un montant qu'aucun qui commande n'accepterait et ceci par tous temps.... allez.....on espère que cela fera réellement jurisprudence.
Pour ce qui est du fond, le problème des faux indépendants est omniprésent. Pour ce qui est de la forme, vous utilisez "chez" à toutes les sauces. Après avoir plagié beaucoup d'informations sur des sites en anglais, vous avez dû voir qu'ils utilisaient "at".
Uber ,deliveroo... esclavagistes des temps modernes ?