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Alain Finkielkraut écarté de LCI après ses propos sur l’affaire Olivier Duhamel

Le philosophe français estime « qu’un adolescent, c’est pas la même chose » qu’un enfant dans le cadre d’un inceste.

Temps de lecture: 2 min

Chroniqueur de l’émission « 24H Pujadas » diffusée sur LCI, le philosophe a suscité la réaction de nombreux téléspectateurs et associations après des propos sur l’affaire Duhamel, le célèbre politologue est en effet accusé d’inceste dans l’ouvrage de la juriste Camille Kouchner, « La Familia grande ».

La direction de la chaîne a décidé de se séparer de lui.

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« On est dans une société victimaire » a-t-il commencé. « Y a-t-il eu consentement ? À quel âge cela a-t-il commencé ? Quand on essaye de savoir s’il y a eu consentement ou une forme de réciprocité, on vous tombe immédiatement dessus »

David Pujadas l’interrompt alors pour lui préciser « que c’est parce qu’on parle d’un enfant de 14 ans . »

« Et alors ? D’abord on parle d’un adolescent, c’est pas la même chose. Et en plus même pour spécifier le crime, il faut savoir s’il y a eu consentement ou non. À chaque fois que vous voulez rechercher la spécificité, on vous accuse à peu près de complicité de crime », rétorque le philosophe.

Alain Finkielkraut a été écarté de LCI par la direction de la chaîne après ces propos.

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13 Commentaires

  • Posté par Timothée Lefebvre, samedi 16 janvier 2021, 17:41

    Dommage que Le Soir fasse du journalisme de si piètre qualité en ne citant que les propos à charge sans rappeler que Finkelkraut a commencé par parler de crime! Il a ensuite ajouté que pour juger le crime il fallait pouvoir se poser des questions sans être pris pour un complice du crime, exactement ce qu'on a fait ensuite...

  • Posté par DE BRUXELLES , jeudi 14 janvier 2021, 16:57

    Ne pas confondre les règles applicables en Belgique et en France, sur ce type de questions, la réglementation n'est pas la même (c'est comme ça qu'en France, un homme de 25 ans a pu être acquitté d'un viol sur une gamine de 13 ans parce qu'elle ne s'était pas débattue et donc qu'on a présumé son consentement; mais la réglementation est en train de changer pour se durcir; enfin!). Quant à Finkielkraut, il a toujours eu les droits de l'enfant en horreur; quand les Nations Unies ont adopté la Convention internationale des droits de l'enfant le 20 novembre 1989, il déclarait que ça allait créer une cohorte de "Pavel Morozov", du nom de cet enfant qui avait dénoncé ses parents en URSS parce qu'ils n'étaient pas de bons communistes. A cette époque-là, un enfant n'était pas capable du moindre discernement et ne devait pas recevoir le droit à la parole ou à la participation; aujourd'hui, un enfant est capable de donner un consentement éclairé à des relations sexuelles avec son beau père, dans un contexte d'autorité et d'emprise. Donc, soyons clairs, ce que dit ce sinistre personnage, c'est juste pour se mettre personnellement en avant, mais ça ne comporte pas le moindre intérêt et il ne faudrait plus lui tendre un micro, il est juste nuisible.

  • Posté par Meersman Olivier, jeudi 14 janvier 2021, 15:11

    Fou ou pas, il y a quand même une base légale qui a été établie : https://www.rtl.be/info/belgique/societe/l-age-de-la-majorite-sexuelle-abaisse-a-14-ans-dans-certaines-situations-1042319.aspx

  • Posté par Meersman Olivier, jeudi 14 janvier 2021, 15:10

    Fou ou pas, il y a quand même une base légale qui a été établie : https://www.rtl.be/info/belgique/societe/l-age-de-la-majorite-sexuelle-abaisse-a-14-ans-dans-certaines-situations-1042319.aspx

  • Posté par Meersman Olivier, jeudi 14 janvier 2021, 15:08

    Fou ou pas, il y a quand même ceci qui interpelle et qui date de 2018 : "L'âge de la majorité sexuelle, qui permet au jeune de donner son consentement à des relations sexuelles, est ramené de manière générale à 16 ans et un jeune âgé d'au moins 14 ans pourra également donner son consentement éclairé lorsque la différence d'âge avec le partenaire s'élève à maximum 5 ans et qu'il n'est pas question d'une position d'autorité ou de confiance à son égard, selon la réforme du deuxième livre du Code pénal approuvée vendredi au conseil des ministres. Cette réforme vise notamment à apporter plus de cohérence dans certaines définitions d'infractions dans le nouveau Code pénal. De nouvelles infractions font également leur apparition dans le Code pénal. Ainsi, l'évasion de détenus, sans autre fait incriminant, sera dorénavant susceptible de sanction pénale. Enfin, des peines sont également alourdies. Ce sera le cas pour la plupart des infractions sexuelles graves telles que l'atteinte à l'intégrité sexuelle ou le viol. En ce qui concerne le viol, on passe d'une peine de prison d'un mois à cinq ans (après correctionnalisation) à un emprisonnement de 5 à 10 ans (niveau 4). Désormais, l'ensemble des infractions sont classées en huit niveaux de peine et rassemblées de manière thématique en sept groupes: les infractions au droit humanitaire international, les infractions contre les personnes, les infractions contre la sécurité publique, les fraudes, les infractions contre le patrimoine, les infractions économiques et les infractions contre l'État. Les peines seront structurées et subdivisées en niveaux : deux niveaux pour les peines criminelles (peine de prison allant de plus de 20 ans à la perpétuité) et six niveaux pour les peines correctionnelles."

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