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Le débat: les réseaux sociaux, alliés ou ennemis de la liberté d’expression?

Twitter a décidé de priver le président des États-Unis de son moyen d’expression privilégié, pour le bien de la paix publique. Mais est-elle dans son rôle ?

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Chef du service Forum Temps de lecture: 2 min

Après avoir, durant des années, laissé Donald Trump dire tout et n’importe quoi sur Twitter, son réseau social favorit a commencé, à l’automne dernier, à émettre des messages d’avertissement suite à certains tweets au contenu soudainement jugé « contesté et susceptible d’être trompeur ».

Après les émeutes du Capitole, l’entreprise californienne a pris la décision radicale de suspendre de façon permanente le compte du président – et dans la foulée, celui de 70.000 affiliés à la mouvance conspirationniste d’extrême droite et pro-Trump QAnon. Le but : empêcher tout ce beau monde d’utiliser à nouveau Twitter à des fins violentes, singulièrement dans la perspective de la prestation de serment de Joe Biden.

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2 Commentaires

  • Posté par Lerusse Marcel, mercredi 13 janvier 2021, 11:08

    Il est dit que Twitter et Facebook sont des sociétés privées. Je pense qu'elles ont le droit de choisir leurs clients et que personne n'est obligé d'entrer dans la boutique.

  • Posté par Brohez Simon, mercredi 13 janvier 2021, 8:47

    Il y a une autre façon de poser la question, et elle est bien plus dérangeante: est-il normal d'ériger Twitter en média officiel, parce que Trump ne veut pas parler avec l'Amérique mais seulement avec ses fans, et parce qu'il ne veut justement pas que ses propos soient analysés et vérifiés ? Tous les médias traditionnels ont été méprisés par Trump, parce qu'ils parlaient à d'autres que ses supporters, parce qu'ils présentaient des points de vue contradictoires, parce qu'ils vérifiaient les faits. Maintenant, de façon assez opportuniste il est vrai, Twitter et/ou Facebook décident que, puisqu'ils ne peuvent pas faire ce que les médias traditionnels font, alors ils suspendent les comptes. Ce n'est pas de la censure, puisque il reste tous les autres médias. C'est seulement la reconnaissance que l'apologie du mensonge est un poison pour toute forme d'information.

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