Variant du coronavirus: Geert Molenberghs plaide pour une fermeture des frontières
Le ministre de la santé Frank Vandenbroucke a souligné mardi, devant la commission parlementaire de la santé, que les nouvelles variantes sont « une source d’inquiétude » pour notre pays.
Face au nombre grandissant de nouvelles infections au variant britannique du coronavirus en Irlande, le biostatisticien Geert Molenberghs (UHasselt/KU Leuven) suggère d’envisager la fermeture des frontières.
Cette décision serait « une mesure judicieuse d’un point de vue épidémiologique », affirme-t-il. « La question est particulièrement sensible sur le plan politique, y compris dans le contexte des relations internationales. Mais personnellement, je pense – et je ne m’exprime pas ici au nom du GEMS (le comité officiel d’experts, NDLR) – que nous devrions quand même l’examiner ».
Son collègue Marc Van Ranst estime, quant à lui, que les règles pourront être assouplies dans deux mois au plus tôt – « à moins que la politique n’en décide autrement », peut-on lire dans Het Laatste Nieuws.
La fermeture des frontières nous donnerait le temps d’acheter des vaccins, affirme M. Molenberghs. « Parce qu’une fois que le variant apparaît, il est trop tard. Nous devons tout mettre en œuvre pour éviter cela et freiner sa propagation chez nous ». Aux Pays-Bas, les craintes concernant le nouveau variant se multiplient. Le Premier ministre, Mark Rutte, a d’ailleurs annoncé mardi que le confinement serait prolongé de trois semaines.
Personne n’est favorable à la fermeture des frontières, poursuit M. Molenberghs. « Mais la question, c’est de savoir s’il on veut ou non écarter un nouveau variant, et donc une nouvelle épidémie. « Le ministre de la santé Frank Vandenbroucke (SP.A) a souligné mardi, devant la commission Santé de la Chambre, que les nouveaux variants soulevaient des inquiétudes en Belgique. En même temps, il a admis que la fermeture des frontières « pour un petit pays comme le nôtre était très compliquée ».
Malgré l’accélération du tempo, le cycle de vaccination qui est en cours ne portera ses fruits que dans deux mois, ajoute M. Van Ranst. Ce dernier estime que nous atteindrons le seuil de 75 hospitalisations dans cinq à six semaines. Ensuite, trois semaines supplémentaires seront nécessaires pour « consolider » la situation. « À moins que les politiciens n’en décident autrement. Car si les pays étrangers assouplissent les mesures avant nous, la pression sur nos décideurs politiques sera énorme. »
© Rossel & Cie - 2023
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
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Posté par Smyers Jean-pierre, mercredi 13 janvier 2021, 13:58
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Posté par Robin Agnès, mercredi 13 janvier 2021, 11:52
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Posté par Boer Mr, mercredi 13 janvier 2021, 11:41
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Posté par Bauwens Luc, mercredi 13 janvier 2021, 11:24
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Posté par G Jean Luc, mercredi 13 janvier 2021, 10:41
Plus de commentairesUne petite remarque, que personne n'a encore osé faire: à voir la photo, il est passé chez le coiffeur, non? Je dis ça, je dis rien.
Il peut donner son avis tant qu'il veut, mais pour ce qui est de la fermeture des frontières, de un : il n'en a pas la légitimité politique et de deux : les accords de Schengen ne le permettent pas, ni la commission européenne, d'ailleurs. Je pense aussi que le virus se moque pas mal des frontières, même fermées. Et quid de la frontière linguistique, tant qu'on y est?? Les différences des heures de couvre feu entre les différentes régions est un non-sens belgo belge de la plus belle des manières. Les provinces flamandes, qui sont le lus impactées pour le moment, feraient mieux de "regarder dans leur bac" (rwéte dins t'bac, en wallon).
ça sera une mesure inutile et disproportionée.
de toute façon, le "variant" est déjà en Belgique comme ailleurs, et fermer les frontières ne le fera pas partir. C'est chaque fois le même argument de la part de ceux qui préconisent cette mesure! Ils devraient savoir que le virus est arrivé avant qu'on s'en rende compte...
Il propose aussi de fermer les frontières intérieures?entre nord, centre et sud? il y a souvent des différences visibles (point de vue contagions) entre les zones. Un coup la wallonie, un coup la flandre et pour l'instant, Bruxelles. Alors, vous les mettez où les frontières (séparatistes)?