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Lumumba, un héros du rap

Patrice Lumumba a été fortement popularisé par les rappeurs américains puis français.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 2 min

Pitcho Womba Konga est rappeur en Belgique.

Comment vous est venu cet intérêt pour Patrice Lumumba ?

Dans ma famille, celle de Lambert Mende Omalanga, on était lumumbiste de la première heure, on parlait de Lumumba, les enfants avaient envie de fouiller dans les malles de souvenirs de nos parents. Mais Patrice Lumumba a été fortement popularisé par les rappeurs américains puis français comme Youssoufa. Dans cette musique engagée, il était, pour des artistes indépendants, sur le même pied que Malcolm X, Martin Luther King, ou les figures de proue des luttes pour l’indépendance en Afrique comme Kwame N’Krumah au Ghana ou Nelson Mandela. Lorsque le rap est devenu plus « pop », Lumumba, avec son côté « Antéchrist » a un peu reculé. Mais il est toujours là, dans la littérature, le cinéma, la poésie…

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1 Commentaire

  • Posté par Rigot - Daivier Thierry, mardi 19 janvier 2021, 18:01

    A l'attention de Mme Colette Braeckman. Madame Braeckman, Lecteur assidu de vos articles, je suis très surpris de constater une fois de plus que Patrice Lumumba serait devenu un mythe. C'est surprenant car il s'agit quand même d'un repris de justice. Ses explications quant à son prélèvement dans la caisse ne donne pas le reflet de quelqu'un d'intelligent. S'il avait été aussi intelligent qu'on le présente, il aurait compris d'emblée qu'un pays (comme une entreprise) doit fonctionner avec des exécutants mais aussi avec des cadres et des dirigeants. Or des cadres au Congo en 1960, sans les Belges, il n'y en avait pas. Il aurait été mieux inspiré de recruter des Belges dans les cabinets ministériels. De plus, croire qu'il allait pouvoir faire chanter les occidentaux en laissant croire qu'il allait se tourner vers l'URSS était parfaitement naïf. Son discours du 30 juin 1960 lancé à la face du Roi manquait, pour le moins, de diplomatie. Que peut-on lui trouver de positif si ce n'est de pouvoir haranguer les foules ? Certes on ne peut évidemment pas approuver son assassinat. Mais quand on observe son attitude, on ne peut que constater qu'il avait très mal évalué la fonction et la responsabilité d'un premier ministre. Dévoué à son pays je peux l'admettre. Que les Congolais souhaitent l'honorer je peux aussi le comprendre. Mais que les Belges veulent rendre hommage à cette personne c'est incompréhensible. En aucun cas aucune rue en Belgique, aucune place, aucun square, ne mérite de porter le nom de cette personne. Bien à vous,

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