Jacques Borlée: «Les francophones ne savent pas reconnaître les mérites de ceux qui réussissent»
Parti en stage en Afrique du Sud avec son groupe d’entraînement, Jacques Borlée prépare activement l’échéance olympique de cet été. Le coach bruxellois revient sur la période troublée qu’il a connue en 2020.

A un peu plus de 6 mois des Jeux de Tokyo, il n’y a plus de temps à perdre. Depuis deux semaines, le «team Borlée» vit quasiment en autarcie à Stellenbosch, en Afrique du Sud, où il a choisi d’entamer sa préparation pour la grande échéance olympique de cet été. Après une année compliquée, marquée par l’absence de compétitions majeures, la blessure de ses trois fils et, in fine, le transfert de tout son groupe vers la Ligue flamande, Jacques Borlée fait le point. En pensant plus à l’avenir qu’au passé.
Etes-vous parti sans crainte pour l’Afrique du Sud, à l’heure où l’on annonce que le variant sud-africain du virus vient de faire son premier mort en Belgique?

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Pourquoi avoir attendu 5 ans avant de se débarrasser des ces groupes sous ?
"LES francophones ne savent pas ..." Et voilà, une fois de plus, Le Soir et/ou des interviewés se décrédibilisent en englobant toute une population, un groupe ethnique, sportif, politique,... dans des propos inacceptables. Tout le monde sait (sauf la plupart des médias) la différence entre l'article défini "LES" et l'article indéfini "DES". Tout le monde comprend que l'utilisation de l'article "LES" implique que l'on sait de qui on parle (défini) et qu'on y intègre tout le groupe dont on parle (exemple: LES élèves de 6ième passent le CEB"). Par contre, l'utilisation de l'article "DES" s'impose dès qu'on ignore exactement de qui on parle (indéfini) ou qu'on intègre dans notre pensée qu'une partie du groupe (exemple: DES élèves de 6ième ont échoué au CEB). Lorsque j'étais jeune, les médias, les politiques,... avaient pour habitude déontologique de différencier leurs propos dans un souci d'exactitude. Au fil des années, j'ai constaté de plus en plus souvent cette dérive qui, ne soyons pas naïfs, n'est nullement innocente ou involontaire. A mon avis, la volonté est de choquer, attirer, exagérer le trait pour provoquer l'interpellation chez le lecteur, l'auditeur. Il n'empêche, cela me parait, au niveau de la langue mais aussi déontologiquement inacceptable d'autant plus quand ces médias comme Le Soir ont recours à des linguistes (comme Mr Francard à qui je transmets copie de mon message). Il ne faut pas minimiser ces confusions fautives de ces articles. Un exemple explicitera mieux mon propos: lorsque les médias (sans analyse grammaticale) relayent des propos de Mr De Wever sous la forme "LES Wallons sont comme des junkies qui attendent l'argent de la Flandre", le but est bien d'intégrer dans l'imaginaire collectif que c'est tout le peuple wallon qui est coupable d'attentisme. Par contre, si le message relayé était "DES Wallons attendent...", nous serions, nous lecteurs et/ou auditeurs, plus en accord avec ces propos parce que nous le prendrions pour ce qu'il a d'exact, à savoir que "CERTAINS Wallons (indéfinis à ce stade)..." répondent probablement à cette affirmation. Bien entendu, nous savons tous que les propos que ce soit de Mr De Wever ou de Mr Borlée perdront ce pouvoir de provocation mais gagneront en crédibilité. Cela n'arrange pas les "va-t-en en guerre". En tant que citoyens, restons attentifs à ces formes de manipulation, de provocation.