Bruno Van der Linden: «La question se pose au niveau de l’Union européenne»

Bruno Van der Linden, professeur d’économie à l’UCLouvain, n’y va pas par quatre chemins : « Une petite économie ouverte – et la Belgique en est l’archétype – n’est pas le bon niveau pour mener en solo une relance par les salaires. Et ce, pour deux raisons. D’abord, parce qu’une bonne part du pouvoir d’achat supplémentaire devrait fuir au travers des importations. Chacun peut le comprendre : parmi les produits que nous achetons, une bonne partie est, directement ou indirectement, importée, qu’il s’agisse par exemple de voitures ou de smartphones. Les bénéficiaires d’une relance par les salaires seraient donc largement nos partenaires commerciaux qui nous exportent ces biens que nous consommons. Ensuite, parce qu’une telle politique en solo se traduirait tôt ou tard par un effet négatif sur nos parts de marché et donc nos ventes à l’étranger et, partant, sur l’emploi en Belgique. ».
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