Au Liban, la double peine de la crise et du coronavirus
Suite à une flambée épidémique, le Liban a déclaré un méga-confinement du 14 au 25 janvier. Les habitants ont interdiction de sortir de chez eux, même pour faire des courses alimentaires. Une épreuve qui s’ajoute à l’effondrement économique.

Dans une rue du centre-ville de Beyrouth, Fadi, cadre dans une entreprise d’assurance, passe la tête à travers le rideau de fer d’une épicerie. Il regarde à droite et à gauche puis sort avec deux sacs de courses qu’il met rapidement dans sa voiture. « La vendeuse est sympa, j’ai pu rentrer… J’ai pris de l’eau, de la lessive, des petites choses… », dit-il.
Depuis jeudi, tous les commerces – y compris alimentaires – doivent être fermés. Seule possibilité pour faire des courses : se faire livrer à domicile. Les Libanais n’ont pas le droit de sortir de chez eux, même pour promener leurs animaux domestiques.
Et de fait, Beyrouth est déserte. Sur le Ring, le boulevard périphérique, un barrage d’une dizaine de policiers contrôle les quelques véhicules qui circulent malgré tout.

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