La famille d’Ibrahima réclame la vérité sur son décès mais appelle au calme
Le parquet a retenu la qualification d’homicide involontaire, et ce notamment, avancent ses avocats, vu le délai de 5 a 7 minutes entre la perte de connaissance d’Ibrahima et la réaction d’un premier policier.

La famille d’Ibrahima appelle au calme, condamne les débordements qui ont suivi la manifestation de mercredi après-midi devant le commissariat situé à proximité de la gare de Bruxelles-Nord et souhaite aux policiers blessés un prompt rétablissement, ont indiqué samedi matin ses avocats Alexis Deswaef et Guerric Goubau. Elle remercie les personnes qui se sont rassemblées pacifiquement et dignement pour lui rendre hommage et pour demander justice aux côtés de ses proches. La famille s’est constituée partie civile vendredi après-midi auprès de la juge d’instruction en charge de l’enquête.
Après avoir appris que le motif initialement donné dimanche pour l’arrestation d’Ibrahima était fallacieux, à savoir une violation du couvre-feu débutant à 22h00 alors que la mort a été constatée samedi à 20h22, la famille a été confrontée lundi à une hypothèse sur le décès, tenue d’une source anonyme et relayée par voie de presse, faisant état d’une ingestion de drogue pouvant expliquer son malaise au commissariat. Ces dernières allégations sont contredites par les premières informations de l’enquête qui lui ont été communiquées verbalement.
La famille a en conséquence prié ses avocats de ne pas laisser salir impunément la réputation d’Ibrahima avec des fausses accusations, qu’elle imagine venir des rangs policiers. Alexis Deswaef et Guerric Goubau remarquent que les premiers éléments des résultats de l’autopsie et des analyses toxicologiques dont ils ont eu écho n’expliquent pas pour l’instant à eux seuls son arrêt cardiaque.
Le procureur a sollicité la désignation d’un juge d’instruction pour mener l’enquête, ce qui était aussi la demande de la famille. Le parquet a retenu la qualification d’homicide involontaire, et ce notamment, avancent ses avocats, vu le délai de 5 a 7 minutes entre la perte de connaissance d’Ibrahima et la réaction d’un premier policier.
Mes Deswaef et Goubau demandent à y ajouter le chef d’arrestation et de détention arbitraires. Ils défendent que les policiers ont voulu contrôler Ibrahima au seul motif qu’il filmait l’intervention, ce qui est un droit.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir28 Commentaires
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Posté par Theys Jos, dimanche 17 janvier 2021, 0:05
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Posté par Pillois Martine, samedi 16 janvier 2021, 22:40
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Posté par DOMINIQUE SCHOLLAERT, samedi 16 janvier 2021, 18:49
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Posté par LIENARD NORBERT, samedi 16 janvier 2021, 18:45
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Posté par LIENARD NORBERT, samedi 16 janvier 2021, 18:45
Plus de commentairesDeswaef a communiqué qu'on a laissé mourir le garçon par ce qu'il était noir. Hors, ça c'est une incitation à la haine et une diffamation de la police. Je reproche à la police qu'ils n'ont mis ce monsieur en sécurité. Si on laisse passer des choses pareilles on n'aura plus jamais le respect et la confiance des "jeunes"
La justice s'étant rapidement saisie de ce dossier, avant même la manifestation, quel en était le but, sinon de casser ? Les slogans incluaient les noms de Mehdi, dealer pourchassé, et Abdil, suicidaire. Dans une ville, où l'on se félicite qu'il n'y ait eu que vingt véhicules incendiés au Nouvel-An, on peut s'attendre à tout. Il me revient qu'un des casseurs (mineur) originaire de Verviers aurait été condamné à 30 heures de TIG, et devait se soumettre à l'autorité parentale. Probablement pour peaufiner l'excellente éducation dont il a bénéficié. Il faut dire qu'après la demande des grands-mères anversoises visant à avoir la garde de leurs petits enfants, nés de combattant(e)s de l'IS, tout est possible. Une sorte de diplôme d'éducation de terroristes et de casseurs.
Le Vlaams Belang vous dit MERCI !!!
Deswaef sera tondu à la libération
Deswaef sera tondu à la libération