Yves Coppieters sur le retard d’approvisionnement des vaccins Pfizer : « Il sera possible de récupérer le temps perdu»
D’autres retards sont encore possibles, prévient-il.

La Belgique ne recevra la semaine prochaine que 60.000 des 100.000 doses du vaccin Pfizer prévues. Pour l’expert Yves Coppieters, cela n’est pas alarmant étant donné que d’autres vaccins sont en train d’arriver en Belgique.
« Les dégâts seront limités, il y a aura moyen de récupérer le temps perdu les semaines suivantes. Il faut anticiper que les doses de Moderna arrivent aussi. Et peut-être que quand le vaccin d’Astra Zeneca sera validé, les doses arriveront aussi en quantité », rassure l’épidémiologiste au micro de la RTBF.
Il prévient aussi que d’autres retards sont à prévoir : « Peut-être que ce planning ne sera pas respecté car la production industrielle et la demande sont tellement importantes que certains pays pourraient revoir leur stratégie au fur et à mesure de leur approvisionnement ».
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Posté par Pigeon Pierre, samedi 16 janvier 2021, 21:52
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Posté par Raspe Eric, samedi 16 janvier 2021, 23:41
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Posté par R Peters, samedi 16 janvier 2021, 16:14
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Posté par massacry olivier, samedi 16 janvier 2021, 22:27
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Posté par Oscar Pascal , samedi 16 janvier 2021, 15:39
Plus de commentairesEn date du 15/01/21, le Danemark a vacciné 2,6 % de sa population. Comme l'Europe a déclaré que chaque pays européen recevait le même nombre de doses par rapport à sa population, la Belgique aurait dû être capable de faire la même chose, soit 2,6 % de 11 millions = 290000 personnes (1ère injection). Or il apparaît que la Belgique n'a vacciné que... 50000 personnes !! Donc, il reste dans les frigos 290000 - 40000 = 240000 doses non utilisées. Alors, questions: 1) à quoi ça sert de parler d'un retard de livraison de quelques milliers de doses? et 2) Qu'attend-on pour administrer ces doses inutilisées? S'il y a une erreur dans mon raisonnement, j'aimerais bien qu'on me l'explique.........
La Belgique a choisi une stratégie où les résidents des maisons de repos sont prioritaires en partie parce que c'est le groupe de personne qui a eu la plus grande contribution relative à la mortalité et à la saturation des hôpitaux. Ainsi la vaccination réduira le plus le risque de saturation des hôpitaux en cas d'augmentation future des contaminations. Le revers de la médaille, c'est que cette population est plus difficile à vacciner : étant dépendantes et peu mobile, ces personnes ne peuvent aller au vaccin. C'est le vaccin qui doit aller à elles. Compte tenu de la fragilité du vaccin et ses contraintes de conservation, cette campagne de vaccination est la plus difficile en terme logistique. Ceci explique pourquoi elle est plus lente. Un fond stock tampon bien utile à la vue des difficultés de Pfizer a pu être constitué. Il permettra de terminer la vaccination de cette cohorte d'ici à la fin du mois. Si mes calculs sont correct, avec les 14000 injections réalisées en wallonie la semaine dernière et les 35000 injections prévues cette semaine (40% des 87000 doses livrées cette semaine), au moins 70% du groupe cible aura reçu la première dose du vaccin. J'espère avoir éclairé votre lanterne. Donc on ne lambine pas en Wallonie du moins.
Les soignants et le "vaccin" contre le covid19 Les soignants ont-ils l'intention de se faire vacciner? https://notrebondroit.be/soignants-vaccination-covid19
Du tout grand journalisme, mieux que francesoir.fr, décidément vous êtes prêt à tout .
Monsieur, malgré le respect que je vous dois, ;" …récupérer le temps perdu…", c'est à dire le passé est impossible selon les lois de la physique. C'est d'autant plus alarmant que chaque heure perdue est préjudiciable sur les aspects sanitaires, sociétal (je suis bouleversé par le témoignage de Victoria qui dans une lettre a écrit sa désespérance) et économique. Même si le flux de l'approvisionnement en vaccins est ralenti de par le tension sur les marchés, il me semble important que les doses de vaccins soient au plus vite dans les "bras" des personnes que dans des surgélateurs.