Insurrection à Washington: aucune preuve d’un projet d’assassinat d’élus au Capitole
Le ministère de la Justice a indiqué qu’en dépit d’appels, lors de l’attaque, à capturer certains élus et à tuer le vice-président Mike Pence, aucune preuve n’avait été trouvée qui montre qu’un tel projet était sérieusement envisagé.

Les enquêteurs du ministère américain de la Justice n’ont jusqu’ici trouvé aucune preuve que les émeutiers ayant attaqué le Capitole la semaine dernière aient eu pour projet de capturer et assassiner des élus.
Lors d’une audience vendredi devant un tribunal de l’Arizona, relative à la détention d’un des émeutiers, Jacob Chansley, un conspirationniste QAnon, les procureurs fédéraux sont revenus sur leurs précédentes accusations selon lesquelles des partisans du président Donald Trump projetaient de « capturer et assassiner des élus » lors de l’attaque du 6 janvier à Washington.
Lors d’une précédente déposition devant le tribunal, les procureurs avaient invoqué ce projet d’assassinat pour réclamer le maintien en détention de Jacob Chansley, 33 ans, devenu célèbre dans le monde entier après avoir été photographié torse nu en tenue de chaman à cornes durant l’émeute.
Vendredi, les procureurs de l’Ariozona ont retiré leur accusation après que le ministère de la Justice eut indiqué qu’en dépit d’appels, lors de l’attaque, à capturer certains élus et à tuer le vice-président Mike Pence, aucune preuve n’avait été trouvée qui montre qu’un tel projet était sérieusement envisagé.
« Il n’y a pas de preuve directe à ce stade de l’existence d’équipes pour capturer et assassiner » (des élus), a déclaré à la presse Michael Sherwin, l’avocat général du district de Washington qui supervise l’enquête sur l’attaque du Capitole.
En réaction à l’attaque du 6 janvier, Washington a pris ces derniers jours des allures de camp retranché avec ses blocs de béton et ses fils barbelés.
Vendredi, un homme lourdement armé a été arrêté alors qu’il cherchait à passer un des nombreux points de contrôles mis en place près du Capitole, où le président-élu Joe Biden prêtera serment le 20 janvier.
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C'était une fake news, alors ?
Ne tombons pas dans les travers de la période Trump ni de ses "partisans". Il faut , A PRESENT, faire davantage confiance à la Justice américains, le ministre de la justice et néanmoins ami (surtout ami) de Trump, BARR, s'étant barré (contraint et forcé). Si ce projet était vrai (il n'est pas 100% invraisemblable vu certains partisans enragés/dérangés), ce serait ENORME, mais on a quand même du mal à le croire. Wait & see !
La presse a une fois de plus exagéré, je me demande qui fera la une quand Trump sera parti
@Françoise Protin : strictement rien de nouveau sous le soleil... Idem pour les "militants" d'extrême "gauche" (Antifas, BLM) par ailleurs.
Source : jean-eric branaa sur Tweeter. "Les extrémistes de droite utilisent des canaux cryptés pour appeler à la violence contre des élus le 20 janvier. Certains extrémistes partagent leurs connaissances sur la façon de fabriquer, de dissimuler et d'utiliser des armes et des bombes artisanales."