Coronavirus: la lutherie s’engage sur la corde raide
Malgré la mise à l’arrêt du monde de la musique, la lutherie belge a tenu le coup en 2020. Mais la résonance de la pandémie commence à se faire sentir dans les carnets de commandes des facteurs d’instruments.

A deux pas de la place Poelaert de Bruxelles, altos, violons et violoncelles tapissent les murs de la Maison Bernard. Jean Strick enfile son tablier vert depuis plus de 30 ans pour redonner vie à ces instruments du quatuor.
A la tête de la branche lutherie de l’atelier, il a observé quelques changements en 2020. « On a eu moins de passages, mais bizarrement ceux qui passaient étaient plus motivés à acheter ». Les restaurations ont plutôt tourné au ralenti cette année, « cela nous a donné plus de temps à l’établi pour reprendre des instruments que nous avions laissés ». La création d’instruments neufs n’est pas la spécialité de l’artisan. « Nous, on fait plus de la restauration, de l’achat et de la vente. » Mais moins de concerts induit moins d’entretiens et donc une activité qui baisse. Mais les gammes de l’artisan sonnent encore juste et les aides de l’Etat pour les indépendants ne lui ont pas été nécessaires.
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