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L’immunité contre le coronavirus pourrait durer au moins six mois, selon une étude

Selon la Rockefeller University à New York, grâce aux cellules-mémoires, l’immunité contre le coronavirus pourrait durer au moins six mois.

Temps de lecture: 2 min

L’immunité contre le covid-19 pourrait durer au moins six mois, grâce aux cellules-mémoires qui gardent une trace de l’infection et réactivent la protection immunitaire en cas de réinfection, selon une étude parue lundi.

Les individus qui ont été infectés

«Ces résultats suggèrent que les individus qui ont été infectés par le SARS-CoV-2 peuvent potentiellement développer une réponse (immunitaire) rapide et efficace en cas de réexposition au virus», indique le journal Nature, qui publie ces travaux.

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Menée par des chercheurs de la Rockefeller University à New York, cette étude porte sur 87 personnes qui ont été infectées par le coronavirus, examinées un peu plus d’un mois puis un peu plus de six mois après leur infection.

Elle montre que le niveau des anticorps, produits par l’organisme pour se défendre contre l’infection, diminue avec le temps. En revanche, celui des lymphocytes B est demeuré constant. Ces cellules, qui font partie des globules blancs, gardent en mémoire une infection: elles peuvent déclencher à nouveau la production d’anticorps en cas de nouvelle infection par le même agent pathogène.

Au moins huit mois  ?

La question de l’immunité fait l’objet de nombreuses recherches depuis le début de la pandémie de Covid-19 il y a un an. Début janvier, une autre étude américaine parue dans le journal Science concluait que la plupart des anciens malades pourraient être immunisés jusqu’à au moins huit mois après avoir contracté le Covid-19, là encore grâce à la mémoire immunitaire à laquelle contribuent d’autres cellules.

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7 Commentaires

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 19 janvier 2021, 8:49

    Concernant le vaccin de Pfizer/BioNTech, les premiers résultats en cours d'obtention via les données recueillies auprès d'hôpitaux en Israël sont plutôt encourageants en ce qui concerne la quantité d'anticorps produits (IgG notamment). Pour ce qui est de leur durée de persistance, c'est encore un peu tôt pour se prononcer (recul insuffisant). [https://www.jpost.com/health-science/antibodies-increase-by-6-to-20-times-after-second-pfizer-dose-sheba-655861].

  • Posté par Delbauve jean-bernard, lundi 18 janvier 2021, 18:58

    Je connais deux personnes qui ont fait la Covid au mois de mars et avril 2020. Elles font l'objet d'une étude sur le Covid long car malheureusement des séquelles persistent. Mais durant cette étude toujours en court, elles continuent à faire l'objet de tests sanguins Elisa qui détermine leur immunité. Et bien près de 10 mois après l'infection, elles ont encore un taux d'IGG qui a diminué mais qui est encore assez élevé ce qui leur permet de garder une bonne immunité. Reste à voir maintenant si les résultats seront identiques avec les vaccins.

  • Posté par Raspe Eric, mardi 19 janvier 2021, 9:17

    Monsieur ou madame Cornet, vous n'étiez pas "faux positif", puisque le matériel génétique du virus était encore présent dans vos échantillons. Vous n'étiez plus contagieux,certes mais n'aviez pas encore éliminé complètement le virus. Vos éboueurs cellulaires sont plutôt du genre diesel, visiblement, sans vous critiquer bien sûr, vous n'y pouvez rien, c'est la loterie génétique qui décide. Ceci pour illustrer la confusion entre test PCR positif et état contagieux. Cette relation n'est valable que pendant un court laps de temps. C'est l'interprétation des résultats du test PCR qui est délicate et doit être laissée à des spécialistes. Une manière de résoudre le problème est de combiner votre test PCR avec un test sérologique. Si les deux sont positifs, la PCR indique les fossiles d'une infection antérieure. Et si on ajoute le test antigénique, on sera capable d'évaluer si vous êtes super-propagateur.

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, lundi 18 janvier 2021, 22:23

    traces *

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, lundi 18 janvier 2021, 22:18

    Vous avez en effet "mal compris". On vous parle ici de recherche à court, moyen, et long terme de la présence d'anticorps protecteurs dans le sang de personnes ayant fait la maladie en mars et en avril. Strictement rien à voir avec des tests RT-PCR sur des prélèvements naso-pharyngés, qui permettent de rechercher l'ARN (transcrit en ADN et amplifié) du virus actif ou de trace résiduelles de ce dernier.

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