Chiffres du coronavirus: trois raisons de sourire et trois raisons de s’inquiéter
Il y a les rassuristes qui vous disent que tout va bien et qu’on s’affole inutilement. Puis les alarmistes qui prédisent chaque jour le début d’une troisième vague. Et les chiffres, ils disent quoi ?


La séquence actuelle autour des chiffres du covid a un (désagréable) parfum de déjà-vu. Il y a d’une part le retour en force d’experts taxés de rassuristes, qui ont une fâcheuse tendance à toujours trouver une façon de faire dire aux chiffres que tout va bien. Et d’autre part, il y a la montée en puissance des alarmistes, ceux qui sautent sur la moindre donnée qui fait un peu peur pour hurler à la troisième vague. Le clivage entre ces deux « clans » semble de plus en plus marqué.
Au milieu, il existe pourtant la nuance. Car les chiffres ne sont ni totalement catastrophiques, ni profondément réjouissants. Le Soir vous propose donc un mix des bonnes et moins bonnes nouvelles, à la lecture du bilan épidémiologique publié par Sciensano ce 20 janvier.
Trois raisons de sourire
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir21 Commentaires
moi ce qui m'interpelle c'est l'apparition des variants. Les experts disent depuis le début mais sans agitation que le virus mute tout le temps ok. mais depuis le variant anglais, on ne parle que de lui. Est-on bien sur que l'on ne vit pas avec des "pareils a lui" depuis longtemps. Quand je regarde les graphiques de cas au royaume uni, je vois une grosse absence de réaction des autorités entre la fin novembre (arret de baisse des cas) et le 23/12 (premier reconfinement a londres) suivi d'un deuxième plus généralisé le 29/12)Entre les 2, il y a une montée en flêche du nombre de cas. sans réaction le variant n'est donc pas l'unique cause de la gravité de la pandémie au royaume uni. En plus, note positive, il n'est pas invincible puisque le nombre de cas baisse depuis le 8/1 (68000cas) et maintenant le nombre de décès journaliers devrait baisser aussi (décalage de 2 semaines statistiquement observé) NB en octobre la montée des cas en belgique avec un virus belgobelge est similaire a celle du royaume uni; l'absence de réaction aussi
Enfin un article nuancé, qui présente à la fois les éléments rassurants et les éléments inquiétants., sans jouer les donneurs de leçon et sans nous prendre ni pour des moutons, ni pour des égoïstes notoires. Bravo ! La seule réserve que l'on peut émettre, c'est de vouloir beaucoup plus souvent des articles dans ce très bon esprit.
Comme l'article le dit bien, la vitesse d'évolution des chiffres est bien plus importante que les chiffres absolus. Il est vrai que l'on a pas connu de boom après Noël et Nouvel An, et c'est très chouette. Il reste que l'on a connu une moindre décélération: la décélération a été masquée, compensée par l'arrivée croissante de nouveaux cas. Dès lors, sans nullement bouder notre plaisir de ne pas avoir connu d'accélération nette, restons "prudentissimes".
Très bon article, très bonne analyse, avec toute la retenue que la situation actuelle exige. Merci Monsieur Counasse.
Excellente analyse, en effet.